« Un poste de PDG chez OpenAI, c’est un peu comme une partie de chaises musicales, mais avec des enjeux aussi gros que l’intelligence artificielle elle-même ! » – Anonyme, probablement
Ça bouge plus vite chez OpenAI que dans une game de Fortnite chez des pré-ados survoltés ! Le 17 novembre, on apprend que Sam Altman, le premier de la classe, est viré comme un malpropre. Pas le temps de tweeter notre choc que Mira Murati prend sa place, mais aussi rapidement qu’un émoji change de mood, Emmett Shear se retrouve aux commandes. Notre Shear national, ex-patron de Twitch (avis à ceux qui ont vécu dans une grotte, Twitch c’est la Mecque du streaming pour les gamers), décroche le job de sa vie via un coup de fil nocturne.
Shear, qui a dû délaisser sa casquette de streamer pour enfiler celle de capitaine de la nave AI, se retrouve avec une liste de choses à faire plus longue que le bras. Non content de lever des fonds comme s’il s’agissait de lancer la derniere console à la mode, il doit aussi équilibrer les pouvoirs sans sortir les griffes de la concurrence. Et n’oublions pas qu’il faut caresser dans le sens du poil ceux qui jouent avec GPT pour en faire des clients fidèles.
« Quand les choses s’enchaînent plus vite que la musique, il faut savoir danser avec agilité ! »
Shear doit absolument comprendre le bazar ambiant sans transformer la boîte en champ de bataille de robots mécontents. Pour ça, il a un plan en trois étapes, aussi simple qu’un tutoriel pour débutants: identifier le problème, le régler, et transformer tout cela en quelque chose d’utile. Prochaine étape, il va falloir jouer les Sherlock Holmes et embaucher un enquêteur indépendant pour rédiger un rapport de l’épopée.
Chauffer la salle sans brûler les rideaux, c’est l’objectif principal de notre nouveau PDG. Il veut écouter tout le monde, noter scrupuleusement et partager les découvertes comme on partage une bonne galette des rois. Et pour la cerise sur le gâteau, il doit éviter de voir clients et partenaires prendre la poudre d’escampette au moment crucial où l’IA générative est encore plus tendance qu’un filtre Instagram.
Pour ajouter un peu de piment à l’histoire, rappelons que Shear aime la controverse accréditant à une autre époque que les Nazis, bien qu’abominables, pourraient être un moindre mal dans un scénario apocalyptique fantasque. Et que dire de son attrait pour le ralentissement du développement de l’IA? Une position pour le moins intrigante lorsqu’on est à la tête de la fusée OpenAI.
Enfin, Shear partage au moins une conviction avec les gros bonnets de Microsoft, garder la coopération au beau fixe. Mais avec le vent révolutionnaire qui souffle chez OpenAI, se transformant quasi en agence d’intérim pour Microsoft, qui possède une part non négligeable de la startup, combien de temps cette entente cordiale tiendra-t-elle?
Et bien que nous attendons toujours des réponses d’OpenAI sur cette saga, une chose est sûre : dans le monde impitoyable de l’intelligence artificielle, c’est toujours celui qui contrôle la source qui a le dernier mot… ou plutôt le dernier code !
Source : Techcrunch