Comment deux des principaux responsables de la cybersécurité ukrainienne peuvent-ils se retrouver renvoyés sur fond d’accusations de détournement de fonds ?
Dans un revirement surprenant, Yurii Shchyhol, à la tête du Service de communications spéciales de l’État ukrainien (SSSCIP), et son adjoint Victor Zhora ont été destitués par le gouvernement, révèle Taras Melnychuk dans une déclaration publique. Mais quelle est la nature exacte des infractions qui leur sont reprochées ?
Ces limogeages interviennent dans un contexte nébuleux, sans explication officielle fournie par Melnychuk. Est-ce une tentative de sauvegarde de l’image du gouvernement ou y a-t-il des éléments de preuve incriminants ?
L’administration ukrainienne a-t-elle agi précipitamment ou disposait-elle de motifs fondés pour ces destitutions ?
Le SSSCIP, prenant acte de ces événements, a confirmé que Dmytro Makovskyi avait été nommé à titre intérimaire à la tête de l’organisation. Cette décision fait suite à une enquête du Bureau national anti-corruption d’Ukraine (NABU). Mais quel est l’impact réel de cette révélation sur la confiance envers les institutions de cybersécurité ukrainiennes ?
Pour sa part, Victor Zhora a fait savoir à TechCrunch qu’il se battrait pour sauvegarder sa réputation en justice. Cependant, son collègue Shchyhol ne s’est pas encore exprimé publiquement. Comment ces accusations influent-elles sur la perception internationale du climat de corruption en Ukraine ?
SSSCIP maintient le silence face aux sollicitations de commentaires et il n’est pas clair à ce jour si l’agence américaine de cybersécurité CISA, étroitement liée au SSSCIP, avait été préalablement informée de ces renvois. Une situation floue qui ne tranche pas avec le caractère imprévisible de cette affaire. Les alliances internationales peuvent-elles résister à de tels scandales ?
Aux États-Unis, les liens étroits avec la SSSCIP et surtout avec Zhora ont souvent été mis en avant. Ces relations peuvent-elles se maintenir face aux récentes allégations ? La situation actuelle met-elle en péril le partenariat solide établi entre les deux nations, en particulier après la signature d’un mémorandum d’entente des mois suivant l’invasion russe de l’Ukraine ?
Source : Techcrunch