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Credits image : Vasiliki Theodoridou / Unsplash

Intelligence Artificielle
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L’IA-Mbroglio OpenAI : L’art de Chuter GPT-ly

« L’art délicat de s’en aller sans partir… C’est à peu près ce qu’on a tenté chez OpenAI! »

Il était une fois dans le royaume de l’intelligence artificielle, un coup de théâtre digne d’une série Netflix : Sam Altman, ex-président de Y Combinator et PDG de l’entreprise prodige OpenAI (oui, oui, celle de ChatGPT et DALL-E 3, c’est écrit au dessus si vous suivez pas), s’est fait montrer la porte par le conseil d’administration. Le suspens est à son comble, et les défections se multiplient : Greg Brockman, président de longue date, et trois autres pointures de la recherche en IA chez OpenAI ont également quitté le navire. Ah, quelle époque!

On dirait que chez OpenAI, on joue à « Qui perd gagne ». Le 16 novembre, un rendez-vous manqué préfigure le drame : Ilya Sutskever, grande prêtresse scientifique d’OpenAI et co-fondateur, initie un appel fatidique avec Sam. Le 17, Greg Brockman est rétrogradé sans ménagement et, cerise sur le gâteau, Sam est remercié. Tout cela annoncé avec un panache numérique sur le blog de l’entreprise. On imagine les têtes lors de la réunion générale qui suit.

« Et bim! Du jour au lendemain, les IA se mettent à parler de transition de leadership. »

Satya Nadella, big boss de Microsoft et partenaire d’OpenAI, publie un communiqué laconique, probablement écrit par un de leurs produits vedettes, où il affirme la solidarity indéfectible de Microsoft avec OpenAI, sans trop s’épancher sur l’ouragan managérial. Brockman, lui, ne cache pas son désarroi et démissionne. Surprise additionnelle : trois chercheurs seniors jettent l’éponge dans la foulée. C’est un peu comme se faire ghoster par ses collègues le lendemain d’une soirée arrosée…

Le 18, c’est le grand « non mais en fait… » chez OpenAI : les discussions en coulisse cherchent à comprendre pourquoi le conseil d’administration a joué les apprentis sorciers avec leurs dirigeants. Pendant ce temps, un gros deal financier se profile à l’horizon, menacé par ces récents rebondissements. Sam donne le la d’une nouvelle mélodie, avec une entreprise mystère en gestation. Tactique de diversion ou coup de génie?

Le 19, c’est la danse de la chaise musicale : Altman pourrait revenir, puis non, puis peut-être… Le conseil d’administration tergiverse, des noms circulent pour remplacer le vide laissé par les départs précipités. Et puis, telle une étoile filante, Sam Altman atterrit chez Microsoft pour diriger une nouvelle équipe de recherche en IA. Sutskever, en bon Dr. Frankenstein, regrette sa créature rebelle. Pendant que près de 500 employés menacent de claquer la porte si on ne ressuscite pas OpenAI tel que nous le connaissions.

Et le 20, alors que l’encre de ces dernières péripéties est encore fraîche, d’autres histoires de fusion avec des concurrents foisonnent. C’est le royaume de l’IA, mon bon monsieur, où tout est possible, même l’impossible. Après tout, on ne sait toujours pas si Sam aura son come-back, si Brockman se laissera convaincre de revenir et si le conseil d’administration va finalement sortir le mouchoir blanc. Mais une chose est sûre : chez OpenAI, on se dit peut-être qu’au final, ce ne sont pas les robots qui sont imprévisibles, mais bien les humains.

Autant dire qu’à OpenAI, ils ont pris l’expression « se remettre en question » un peu trop littéralement. Et comme dit l’adage: « On ne prête qu’aux IA riches » …ou à Sam Altman chez Microsoft?

Source : Techcrunch

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