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Credits image : Conner Baker / Unsplash

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L’Œil de Webb : La Voie Lactée Comme Vous Ne L’avez Jamais Vue Gratte-Ciel Cosmiques

Vous avez sûrement déjà essayé de percer le mystère d’une photo floue pour y trouver… à peu près n’importe quoi. Mais que diriez-vous de percer les mystères de l’univers? C’est un peu ce à quoi s’attelle le Télescope Spatial James Webb en portant son regard métaphysique sur les confins éloignés de notre galaxie et au-delà. Et quelle ne fut pas notre surprise lorsque ce regard s’est posé sur le cœur même de notre Voie Lactée, documentant en détails l’intense formation d’étoiles grâce à ses yeux infrarouges qui percent les plus denses nuages de gaz cosmique.

Samuel Crowe, un étudiant de première classe en astrophysique – enfin, presque, puisqu’il officie en tant qu’undergrad à l’Université de Virginie à Charlottesville – a conduit un projet d’imagerie qui révèle « des caractéristiques jamais observées auparavant » dans la région Sagittaire C. En effet, contrairement au bon vieux Télescope Hubble qui se contentait du spectre lumineux visible, le James Webb enfile ses lunettes infrarouges pour nous dévoiler les secrets cosmiques cachés derrière l’opaque rideau des nuées gazeuses.

« Ces clichés inédits du cœur de la Voie Lactée ressemblent à de la poussière d’étoiles qui nous racontent les débuts de leur existence. »

Sagittaire C, ou Sgr C pour les intimes, est un foyer bouillonnant de starlettes – les étoiles, pour rester dans le cosmos détente – s’étalant à seulement (tout est relatif) 25 000 années-lumière de notre Terre. Pour situer un peu, une année-lumière équivaut à la petite promenade de santé de 5,88 trillions de miles. Donc, autant dire que si vous comptiez y faire un petit tour en vaisseau spatial pendant les vacances, assurez-vous d’avoir assez de podcasts et de snacks pour le trajet.

Dans cette image capturée avec acuité par la NIRCam – compétente pour l’infrarouge proche – l’équipe de Webb a identifié environ un bon demi-million d’étoiles, quelques figures jusqu’alors non identifiées, et un amas lumineux de jeunes étoiles appelées protostars. Au centre de ce dernier trône une jeune star massive plus de 30 fois supérieure à notre Soleil, se pavane ainsi au cœur d’un nuage si dense qu’il rend jaloux n’importe quel rideau occultant de qualité premium sur Terre.

Malgré tout le spectacle, un personnage de taille manque à l’appel dans ces images : le trou noir supermassif Sagittarius A*. Il est pourtant au centre de la Voie Lactée et possède une masse équivalente à environ 4 millions de nos soleils. Les trous noirs, ces vedettes insaisissables du cosmos, mangent non seulement toute la lumière qui passe à leur portée, mais capturent aussi l’imagination des astrophysiciens depuis des décennies.

Que ce soit en scrutant de lointaines galaxies formées quelques centaines de millions d’années après le Big Bang ou en examinant les gaz atmosphériques des exoplanètes de notre galaxie, le Télescope Spatial James Webb, grâce à ses outils hypersensibles, ses miroirs gigantesques et sa spécialisation dans l’imagerie infrarouge, soulève le voile sur l’inconnu spatial, tel un magicien révélant ses tours. D’ailleurs, qui sait ce que Webb dévoilera dans les années futures? Peut-être des secrets qui feront passer nos meilleures séries de science-fiction pour de simples documentaires du dimanche.

Source : Mashable

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