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Credits image : Barbara Zandoval / Unsplash

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OpenAI: Quand les Génies s’évadent de la Lampe

Comme disait un grand philosophe de notre temps: « Même une intelligence artificielle aura besoin d’un bon psy si elle lit trop de dramas corporate ». Eh bien, OpenAI aurait probablement besoin d’une séance après l’épopée tumultueuse qu’elle vient de vivre ! Dans un tourbillon imprévu, le grand manitou de l’AI à la mode, Sam Altman, s’est fait gentiment montrer la porte par son propre conseil d’administration. Puis Greg Brockman, l’autre acolyte et président, a suivi le pas, mais plutôt que de faire des adieux discrets, il a déclenché un scénario digne d’un Shakespearien: les employés menaçant de déserter si les fondateurs n’étaient pas remis en selle, illico presto !

Mais attendez, avant même qu’on puisse dire « OpenAI reviens », ces mêmes fondateurs étaient supposés rejoindre Microsoft pour chapeauter une nouvelle division IA interne. Cependant, retournement de fortune, rien n’était encore signé, et les rumeurs vont bon train quant à un possible retour chez OpenAI. Quelle télénovela technologique, n’est-ce pas ? En tout cas, un truc est sûr, cette affaire questionne le poids des grandes entités dans le contrôle de la future révolution IA. Et si le système tout entier capote, qui ramasse les morceaux ?

Quand le vaisseau OpenAI tangue, l’équipage recherche du solide à quoi se raccrocher.

Mark Surman de la Fondation Mozilla a crié au loup, prévenant que cette vague technologique pourrait bien être contrôlée par un petit groupe d’acteurs majeurs, comme ce fut le cas pour la précédente ère d’internet. Il imagine une issue plus radieuse si GPT-X était mis à disposition en open source, ce qui permettrait d’accélérer la recherche et de développer cette technologie de manière plus sûre et fiable pour le commun des mortels.

En parlant d’open source, Yann LeCun de chez Meta a rejoint les rangs pour plus d’ouverture dans le développement de l’IA. Avec une centaine d’autres signataires, ils montent aux créneaux contre les géants de la tech qui prônent une IA verrouillée, jugeant cela plus sûr. LeCun & Co pensent le contraire, arguant que le public et le contrôle accru rendent la technologie plus sûre. Ils croient qu’un contrôle exclusif et propriétaire des modèles d’IA n’est ni plus ni moins qu’une idée naïve et périlleuse.

Meta, quant à lui, joue la carte de la collaboration avec un “openness” plus apparent que réel. Sans parler de Google, qui dans une note interne divulguée craint que malgré des progrès énormes, les modèles LLM propriétaires comme ceux d’OpenAI, finissent noyés par l’IA open source. Ce n’est donc pas un secret que les modèles ouverts gagnent du terrain et s’avèrent souvent plus efficaces que ceux gardés précieusement sous sept verrous.

Les récents événements d’OpenAI ont secoué tout un écosystème, laissant entrevoir un horizon où la diversité des modèles et la répartition des risques deviennent de nouveaux standards. Entre les mains de quelques individus, parfois une simple démission prend des allures de séisme qui fait trembler tout le secteur. La chute retentissante de ces figures de proue rappelle la fragilité d’un système qui repose sur si peu d’épaules.

Source : Techcrunch

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