Quelles intrigues se cachent derrière les récentes démissions au sein du conseil d’administration d’OpenAI? Trois membres influents ont quitté leur poste en quelques mois, et pourtant aucun remplaçant n’a été annoncé. Est-ce là le signe d’une crise de gouvernance au sein de cette startup phare de l’intelligence artificielle?
Notre enquête démarre avec un post de Substack par John Loeber, qui après une exploration des archives d’Internet et des dossiers fiscaux d’OpenAI, dresse le portrait d’un conseil qui a changé de visage de façon récurrente, souvent sans signes avant-coureurs. Mais quels sont les impacts de ces changements pour la startup? Et comment interpréter ces départs successifs?
Fondé en décembre 2015 avec Elon Musk et Sam Altman à sa tête, le conseil d’OpenAI s’est transformé jusqu’à compter huit membres à un certain point, intégrant des figures telles que le fondateur d’Open Philanthropy Project, Holden Karnofsky, et des entrepreneurs technologiques de renom. Mais alors, quels courants idéologiques ces membres apportent-ils, et influencent-ils les directions prises par la société?
Des dynamiques de pouvoir complexes semblent se tramer au sein du conseil d’administration d’OpenAI.
En 2017 et 2018, ont suivi diverses arrivées et départs, mais 2021 a marqué un tournant avec la démission de Will Hurd, homme politique républicain, et de Karnofsky, ce dernier levant des soupçons de conflit d’intérêts liés à son épouse et à l’entreprise Anthropic. Mais quel était le véritable motif de son départ, et quels liens tissés dans l’ombre dictaient ces décisions?
Ce remue-ménage ne s’est pas arrêté là : trois autres membres ont récemment quitté le navire, dont Hoffman, préoccupé par des conflits d’intérêts potentiels. Mais comment interpréter le cas d’Adam D’Angelo, dont la nouvelle entreprise, Poe, entre clairement en compétition avec les produits d’OpenAI, alors même qu’il en est un membre actif au conseil?
Autre point de réflexion, Tasha McCauley et Helen Toner, toutes deux liées par des organisations philanthropiques et idéologiques similaires, restent membres du conseil d’OpenAI. Cette proximité idéologique soulève-t-elle des questions quant à l’indépendance de leur jugement au sein de l’organisation? Si oui, quelle inférence peut-on faire sur la santé de la gouvernance d’OpenAI?
Nous sommes face à un écheveau de relations compliquées et d’influences croisées. Au fil des jours, viendront peut-être de nouvelles révélations qui éclaireront les véritables enjeux autour de ces départs et leur impact sur l’avenir d’OpenAI. Quelles autres surprises nous réserve le conseil d’administration d’OpenAI?
Source : Techcrunch