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Credits image : Barbara Zandoval / Unsplash

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La Guerre des Chips: Quand la Tech Chinoise Fait des Réserves

« Prévoir, c’est déjà avoir chipé la moitié de la victoire. » En matière de tech, la prudence est mère de sûreté, et en Chine, on l’a bien compris. Avant même que Washington ne décide de freiner l’exportation de ses unités de traitement graphique vers la Chine, les géants locaux, pressentant le doux parfum d’une guerre technologique, se sont empressés d’accumuler ces précieux sésames du digital.

Ainsi, Baidu, faisant face à l’imposante force d’OpenAI, a assuré ses arrières avec un stock de puces d’intelligence artificielle suffisant pour faire tourner son doppelgänger du ChatGPT, l’Ernie Bot, pendant un doux « an ou deux ». Robin Li, el CEO de la compagnie, partageait cette petite nouvelle lors d’une conversation sur les résultats financiers, annonçant fièrement que leur réserve de puces était prête à faire face aux tempêtes futures.

« En cas de grosse tempête, mieux vaut avoir prévu un bon stock de parapluies numériques. »

Ce n’est pas un coup d’épée dans l’eau, car Baidu n’est pas le seul à remplir son coffre à trésors technologiques. ByteDance, Tencent et Alibaba ont également mis la main à la poche, convergeant sur une commande royale d’environ 100 000 processeurs A800 auprès de Nvidia, pour une facture flirtant avec les 4 milliards de dollars, nous dit le Financial Times. Et comme on n’est jamais trop prudents, ils ont aussi mis de côté pour 1 milliard de dollars en puces graphiques, avant que l’onction de 2024 ne les touche.

Face à ces investissements costauds de la part des géants, les petites startups pourraient voir leurs rêves de grandeur s’effriter comme un cookie sous la dent d’un golfeur. Mais il y a de l’espoir pour ces petites graines d’entrepreneurs, à l’image de 01.AI, le poussin de l’investisseur Kai-Fu Lee, qui a réussi à s’approprier un joli nid de puces de haute volée et à rembourser sa dette après avoir levé un capital qui fait pâlir les licornes – en estimant la startup à 1 milliard de dollars.

Grâce à son trésor de GPUs, Baidu a vu grand et a récemment lancé son Ernie Bot 4, un prodige qui, selon Robin Li, n’a rien à envier au GPT-4. La bataille des LLMs – ces modèles complexes d’IA, est bien lancée, et même si le classement de ces créatures numériques est aussi complexe que d’apprendre le solfège à un chat, l’efficacité réelle de ces modèles reste un mystère à démêler.

Les plus petits joueurs de l’IA, aux poches légèrement moins garnies, devront se contenter de processeurs moins puissants et se résigner à baver devant les étals de la haute technologie, ou alors à guetter une opportunité d’acquisition par un plus gros poisson. Li, visionnaire, prédit une ère de consolidation à venir, où la rareté des composants, la soif de data et les balbutiements de talents AI, façonneront un secteur prêt pour sa mue.

Et voilà, mes chers lecteurs, en tech comme en cuisine, il ne faut pas vendre la peau de l’Ernie Bot avant d’avoir plumé le canard. Chips, processeurs, et IA… on ne sait jamais ce que demain nous hardware!

Source : Techcrunch

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