Est-il possible de briser l’hégémonie chinoise dans l’industrie des vélos électriques (e-bikes) ? C’est ce qu’EMotorad, une jeune start-up indienne, compte réaliser après avoir reçu un financement considérable pour se lancer sur les marchés mondiaux. Mais quelle est leur stratégie ?
Depuis sa création il y a trois ans, EMotorad a levé plus de 22,5 millions de dollars. Comment une entreprise si jeune a-t-elle réussi à attirer l’attention d’investisseurs tels que Panthera Growth Partners, et pourquoi la start-up a-t-elle inclus une dette de 2,5 millions de dollars dans ce dernier tour de table ? L’effervescence autour des vélos électriques croît-elle au-delà des frontières de la Chine et de l’Inde, poussée par la quête de solutions de mobilité plus propres et pratiques ?
L’évolution vers l’électromobilité est-elle réellement en train de modifier les habitudes de transport urbain mondialement ? Avec la Banque mondiale prédisant jusqu’à 300 millions de vélos électriques en circulation dans les villes du monde entier d’ici 2023, quelle est la part de marché que les fabricants chinois détiennent-ils réellement ? Et surtout, comment EMotorad envisage-t-elle de détourner cette écrasante domination chinoise en établissant ses opérations de fabrication en Inde ?
« Presque 99% des vélos électriques sont actuellement fournis par la Chine, une tendance que EMotorad cherche à inverser. »
Quels ont été les parcours des cofondateurs de EMotorad avant de lancer cette start-up en 2020, et quel impact leur expérience antérieure dans l’industrie de la mobilité et le secteur de la location de motos a-t-elle eu sur leur vision actuelle ? Avec une présence déjà établie sur le marché indien et une expansion vers les marchés mondiaux dès 2021, comment la start-up réussit-elle à s’imposer dans des régions aussi diverses que les États-Unis, l’Europe, l’Australie, le Japon et le Moyen-Orient ?
En analysant les 14 modèles de vélos électriques proposés par EMotorad, quel est le positionnement tarifaire de l’entreprise sur des marchés compétitifs comme les États-Unis et l’Europe ? Pourquoi Kunal Gupta, co-fondateur et PDG de EMotorad, met-il l’accent sur la qualité, la technologie et le service après-vente comme principaux atouts de leurs vélos ? Les batteries et moteurs pourraient-ils vraiment se distinguer grâce à une couche de technologie logicielle unique, en dépit de la fabrication sous-traitée ?
Qu’implique la promesse de EMotorad de résoudre tout problème dans les 48 heures suivant la réception des plaintes des utilisateurs ? Comment les fonctionnalités innovantes comme un écran affichant un code d’erreur contribuent-elles à simplifier le signalement et la résolution des problèmes pour les clients ?
Quelle est l’importance de l’autonomie de production pour EMotorad, avec leur usine de Pune produisant jusqu’à 90 000 vélos par an, et comment leur nouveau site de 150 000 pieds carrés avec une capacité de 400 000 unités par an jouera-t-il un rôle dans leur stratégie de croissance ? Peut-on anticiper une empreinte significative d’EMotorad sur le marché indien, malgré une base actuelle limitée d’utilisateurs de vélos électriques ?
Avec 40 000 unités vendues dans le monde l’année dernière, dont 10 000 en Inde, et des revenus totaux avoisinant les 36 millions de dollars, quelle est la perspective de croissance de EMotorad à l’échelle mondiale pour les années à venir ? L’entreprise, prévoyant déjà 400% d’augmentation de ses affaires domestiques par rapport à l’année précédente, comment aborde-t-elle la concurrence sur des marchés clés comme les États-Unis, l’Europe et l’Australie ?
En fin de compte, quelle sera la capacité de EMotorad à s’imposer face aux crises légales affectant les marques chinoises et à tirer parti de leur technologie propriétaire pour s’ériger en acteur majeur de l’industrie des e-bikes à l’échelle mondiale ? L’Inde peut-elle réellement devenir un pôle mondial de l’innovation et de la production pour les vélos électriques, défiant ainsi la suprématie chinoise actuelle ?
Source : Techcrunch