man sitting on sofa while using laptop

Credits image : Austin Distel / Unsplash

Jeux vidéosOrdinateurs
0

Google contre Goliath : La Quête du Juste Moteur

« In the tech world, the only certainty is that nothing is certain… not even your default search engine. »

Imaginez un monde où Google est jugé coupable de trop bien faire son travail. Paradoxal, non? Eh bien, c’est exactement ce que le Département de la Justice américain essaie de déterminer dans son grand spectacle judiciaire anti-monopole contre le titan de la recherche. La question qu’on se pose tous est : Peut-on vraiment blâmer un géant pour avoir écrabouillé ses concurrents en offrant une meilleure expérience à ses utilisateurs?

Le juge Amit Mehta, qui se trouve devant ce casse-tête juridique, avoue qu’il navigue à vue sans GPS judiciaire : il n’a aucune idée de la destination de son verdict. L’équilibre précaire entre le bienfait et le méfait de ces pratiques anticoncurrentielles donne des nuits blanches à notre justice, aussi moderne soit-elle.

La loi antitrust se mord la queue : elle ne sait pas quoi privilégier entre le mal fait aux concurrents et le bien apporté aux utilisateurs.

Voici Google, le mastodonte des moteurs de recherche, qui depuis 2015, jongle entre 83% et 91% de parts de marché. La raison de cette suprématie ? Des petits arrangements avec des fabricants de smartphones pour devenir le moteur de recherche par défaut, à grands renforts de milliards de dollars versés notamment à Apple. La compétition, elle, fait grise mine, faute de pouvoir s’acheter une telle visibilité.

Mais que diable! Ces mêmes accords ont permis à Google de collecter des tonneaux de données, affinant sans cesse ses algorithmes et émerveillant publicité et utilisateurs. Ah, le marketing et ses tourments!

Imaginez donc un jeu où le plus gros poisson mange tous les petits, mais assure que c’est pour le bien de l’aquarium. Google se défend comme un becfin et argumente que si son moteur de recherche est le maître des eaux, c’est parce qu’il a su évoluer, s’adapter et offrir aux internautes un océan de résultats pertinents.

Le juge, tel un capitaine face à l’horizon indomptable, pourrait soit accorder la victoire à Google s’il estime que le bien dépasse le mal, soit admettre qu’aucun requin ne devrait être aussi gros et imposant, et ainsi donner l’ordre de le découper en petits morceaux.

Côté plaignant, le gouvernement américain trouve que Google joue un peu trop bien au monopole avec ses tactiques de géant. Tandis que Google conserve précieusement son trésor de données, les adversaires, telles des caravelles sans vents, ne parviennent pas à avancer vers le trésor.

À la fin, ce qui reste en jeu ce n’est pas seulement l’avenir de notre cher Internet mais aussi la pertinence même des lois antitrust à l’ère du numérique, épiées par Big Tech et compagnie. Google, acteur aguerri, traverse déjà d’autres batailles juridiques, et sa performance dans l’arène pourrait influencer des affrontements similaires impliquant Amazon, Apple et même le monstre Facebook. Alors, que les jeux (de pouvoir) commencent!

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.