Quels sont les derniers développements en matière de services serveurless chez AWS, et en quoi changeront-ils la donne pour les entreprises ?
L’événement annuel AWS re:Invent a été l’occasion pour Amazon de présenter ses toutes dernières innovations, notamment dans le domaine des services serveurless. Mais qu’est-ce qui rend ces services si particuliers ? Le VP d’AWS, Matt Wood, évoque la facilité de démarrage avec un système de base de données cloud comme Aurora Serverless, mais souligne les défis rencontrés par les clients à très grande échelle. Pourquoi est-ce si compliqué de gérer d’énormes volumes de données à ce niveau ?
La sharding, ou la fragmentation des bases de données, a longtemps été LA solution à ces problèmes d’échelle. Alors, comment AWS prétend-il simplifier la vie des utilisateurs avec sa nouvelle offre ? Une base de données sans limites qui gère le sharding de manière transparente, ajustant les ressources automatiquement selon les besoins des clients, voilà la promesse de Wood. Est-ce enfin le remède tant attendu au casse-tête de la gestion de données massives ?
« Une base de données sans limites qui automatise la gestion de la fragmentation. »
Et ce n’est pas tout ! AWS a également dévoilé Elastic Cache Serverless. En quoi cette innovation pourrait-elle révolutionner la performance des applications et réduire les coûts ?
Un service de mise en cache qui fonctionne de manière serveurless et qui offre une disponibilité élevée pour les applications les plus critiques, avec des temps de réponse de l’ordre de la microseconde, voilà la promesse d’AWS. Mais cet équilibre entre performance et coût peut-il vraiment fonctionner à grande échelle ?
Enfin, AWS a fait l’annonce de Redshift Serverless, qui tire parti de l’IA pour optimiser et adapter automatiquement les entrepôts de données en fonction des modèles de requêtes et des volumes de données. Quelle pourrait être l’incidence de cet outil sur le travail quotidien des équipes IT ?
Le concept clé de ces offres serveurless est la gestion complète par Amazon de l’infrastructure en arrière-plan, permettant aux utilisateurs de bénéficier de la quantité de ressources nécessaires à l’échelle requise, sans les maux de tête de gestion habituels. Cependant, cette simplicité apparente résiste-t-elle à l’épreuve des cas d’usage complexes des entreprises ?
Source : Techcrunch
