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Credits image : Ben Collins / Unsplash

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David Vincenzetti : Une Lame de Fond Pour Hacking Team

« Qui a dit que la technologie et le drame ne pouvaient pas faire bon ménage? » David Vincenzetti, le maître espion italien dont l’entreprise était aussi discrète qu’un chat en maraude, a récemment prouvé le contraire. L’homme à la tête de Hacking Team vient de faire un détour par la case prison, et pas pour piratage informatique cette fois-ci, mais pour une affaire plus… tranchante. Selon les dernières nouvelles, notre « James Bond » du numérique aurait piqué une crise plus aiguë que celles de ses logiciels espions.

En effet, lorsque les forces de l’ordre sont intervenues dans son appartement, après que son cousin s’est inquiété de ne pas avoir de nouvelles de sa femme, elles ont découvert une scène pour le moins inattendue. La pauvre dame, venue s’occuper de Vincenzetti – qui traverserait une mauvaise passe psychologique selon les dires – a été trouvée inconsciente, apparemment victime de l’homme qu’elle était venue aider. Il semblerait que l’ex-espion ait voulu tester sur elle, non pas un logiciel, mais la pointe de son couteau. Aïe!

Devant le juge, au lieu de s’expliquer sur le déroulement des faits, notre ancien maestro de la cyber-surveillance a préféré divaguer sur son travail et ses entreprises. Cela a d’ailleurs incité le magistrat à demander une expertise de son état mental, et en attendant, de le garder derrière les barreaux comme mesure de précaution. Après tout, on ne sait jamais, il pourrait trouver un bug dans le système pénitentiaire et s’en échapper en toute discrétion!

L’ex-espion a préféré divaguer sur son travail plutôt que d’expliquer les faits.

À en croire les autorités pénitentiaires de la prison San Vittore à Milan, il est difficile d’obtenir confirmation que Vincenzetti est bien un détenu ou même d’organiser une petite causette téléphonique, ce qui ne facilite pas le travail des journalistes curieux comme nous. Mais encore heureux, espionner les conversations n’est pas notre tasse de thé!

Depuis le clap de fin annoncé en 2020 de Hacking Team, devenu aussi muet qu’une carpe, notre menteur… pardon, notre mentor de la surveillance se faisait très discret. L’entreprise, quant à elle, a connu de multiples péripéties : rebranding, vente, et même des investisseurs saoudiens en guest-stars, comme dans une série Netflix sur le déclin.

Hacking Team, c’était un peu les débuts de l’ère des spywares « maison ». Démarrée en Italie, l’entreprise a vendu ses petites merveilles numériques à des gouvernements du monde entier, des plaines enneigées de la Pologne aux rues animées de la Colombie. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes sous surveillance… jusqu’à ce que des activistes et des chercheurs en sécurité digitale ne découvrent que des pays comme le Maroc et les Émirats arabes unis avaient détourné ces outils pour espionner journalistes et dissidents. Hacking Team se défendait du mieux qu’il pouvait, mais, comme dans un mauvais soap opera, les ennuis ne faisaient que commencer.

Le drama a atteint son paroxysme en 2015 lorsqu’un hacktiviste masqué, connu sous le nom de « Phineas Fisher », a mis Hacking Team K.O. en révélant au grand jour emails internes et le saint Graal : le code source du logiciel espion. C’est l’effet papillon version cyber : une brise a commencé à secouer les fondations de l’entreprise, qui finira par changer de main, perdant au passage ses clients les plus fidèles et, comme un méchant de James Bond, connaissant une fin peu glorieuse.

Source : Techcrunch

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