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Credits image : Vadim Artyukhin / Unsplash

CryptoSociété
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La justice peut-elle venir à bout des plateformes de blanchiment de cryptomonnaies?

Quels sont les mécanismes clandestins utilisés par les cybercriminels pour blanchir de l’argent de manière anonyme?

Pourquoi le FBI et les services de renseignements financiers néerlandais ont-ils récemment mis la main sur les sites d’un « mixeur » de cryptomonnaies? Ce service, Sinbad, n’est-il pas au coeur d’accusations sérieuses le pointant comme outil privilégié de blanchiment par des pirates informatiques, notamment ceux du groupe Lazarus supposément affilié à la Corée du Nord?

Est-ce que le démantèlement de Sinbad par les autorités américaines et internationales vient mettre un terme aux activités de ce service ou révèle-t-il l’ampleur plus vaste des défis reliés à la sécurité dans le monde des cryptomonnaies? D’ailleurs, le montant « des millions de dollars » de cryptomonnaies qui auraient transité par ce service, attribués au groupe Lazarus, n’est-il pas alarmant?

Trouve-t-on un équilibre entre l’innovation responsable dans l’écosystème des actifs numériques et la sévérité nécessaire pour contrecarrer les acteurs illicites selon les propos de Wally Adeyemo, sous-secrétaire au Trésor des États-Unis?

« Les services de mixage impliqués dans le blanchiment d’actifs volés seront confrontés à de graves conséquences. »

Qu’en est-il de la réaction des organismes comme le FBI ou le Département de la Justice des États-Unis face à ce type de situation, et leur silence peut-il être interprété comme révélateur?

Comment des groupes comme Elliptic, spécialisés dans la surveillance des cryptomonnaies, contribuent-ils à traquer les activités de blanchiment en dévoilant l’usage de services tels que Sinbad par le groupe Lazarus pour le nettoyage des sommes dérobées lors de divers piratages?

Les répercussions de ces actions de saisies se font-elles immédiatement ressentir, comme en témoigne l’affichage des avis de saisie du FBI sur les sites de Sinbad?

La fermeture de Sinbad, aussi bien sur le clearnet que sur le dark web, signale-t-elle la fin ou tout simplement un obstacle temporaire pour les activités de blanchiment via les mixeurs de cryptomonnaies?

Face à l’évolution constante des méthodes des cybercriminels, les mesures prises par le gouvernement américain sont-elles suffisantes pour dissuader l’usage de telles plateformes destinées au blanchiment d’argent?

Source : Techcrunch

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