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Le « Opt-Out » décolle et laisse le Big Brother aéroportuaire sur le tarmac

« Souriez, vous êtes scannés ! » pourrait désormais devenir un adage désuet dans les aéroports américains si le « Traveler Privacy Protection Act » passe l’étape du Congrès. Et c’est cette proposition législative cocasse que nos deux sénateurs, John Kennedy de l’équipe des Républicains et Jeff Merkley des Démocrates, tentent de faire atterrir dans l’enceinte gouvernementale. Leur cible ? Les sournoises petites caméras de reconnaissance faciale qui vous matent plus souvent que votre propre miroir.

Imaginez-vous, flânant vers votre portail d’embarquement, quand soudain une caméra vous fait les yeux doux. Mais cette idylle technologique cache un « Orwellian nightmare », comme le dirait notre cher sénateur Merkley. Les valeurs américaines de liberté et d’intimité prennent une claque numérique ! Et qui est-ce qui se soulève pour défendre vos douces frimousses ? Un casting bipartisan impressionnant, avec des stars comme Bernie Sanders, Elizabeth Warren et quelques autres, sifflant la fin de la récré pour le programme de reconnaissance faciale de la TSA.

« Nos sénateurs s’unissent pour sauver nos sourires des griffes du Big Brother aéroportuaire. »

Chez la TSA, on tentait de vendre le rêve d’une aventure « curb-to-gate » sans accroc, une réponse technophile à la queue interminable du contrôle de sécurité. Avec un argumentaire de commercial chevronné, on nous promettait monts et merveilles biometriques depuis 2018. Mais tout ça est sur le point de prendre un vol sans retour si le Traveler Privacy Protection Act reçoit un boarding pass du Congrès.

Le « opt-out », cette petite option de refus qui donne l’illusion d’un choix, c’est un peu comme chercher la sortie de secours dans un labyrinthe. Certains sénateurs, comme notre ami Merkley, ont joué les guides touristiques pour démontrer que l’option reste plutôt bien cachée. En l’absence de panneaux explicatifs, le processus d’opt-out ressemble davantage à un secret d’État qu’à une réelle possibilité.

Des groupes de défense tels que l’ACLU et EPIC sont aux côtés des sénateurs, sortant les pancartes de protestation virtuelles pour soutenir cette croisade contre la surveillance de masse. A vrai dire, la seule reconnaissance faciale que nous devrions encourager est celle de nous saluer dans la rue, et non celle d’être suivis par des caméras espionnes.

En somme, le Traveler Privacy Protection Act pourrait être notre Saint-Georges terrassant le dragon de la surveillance de masse. Une chose est sûre, les sénateurs Kennedy et Merkley ne veulent absolument pas d’un remake de « 1984 » dans les halls de nos aéroports. Ils préfèrent visiblement un bon vieux « Home Alone » avec des visages libres de tout scan non désiré.

Source : Engadget

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