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Credits image : Felipe Castilla / Unsplash

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Meta en Mode ‘Payer ou Subir’ : Une Nouvelle « Piste » à Suivre ?

« Les choix sont comme les connexions Wi-Fi. Les bons sont toujours les plus difficiles à trouver. » Et apparemment, Meta tente de nous simplifier le processus… en nous forçant la main! Un faisceau de plaintes a récemment émergé à travers l’Union Européenne tel un pop-up irritant, alléguant que Meta pousse ses utilisateurs à faire un choix qui n’en est pas vraiment un. Feintes et astuces sont au menu du jour pour le géant de l’adtech qui nous sert une option douce-amère : accepter d’être traqué ou sortir la monnaie.

Autrefois inondé d’utilisateurs, Facebook et sa petite sœur Instagram proposent maintenant un choix plus salé que leurs filtres Clarendon : se faire cuisiner par la pub ciblée sans dépenser un centime, ou bien opter pour la version sans pub… mais à 9,99 € par mois! L’Europe n’est pas en reste dans cette saga et a décidé de mettre son grain de sel, criant à l’injustice et à la fraude au consentement de l’utilisateur.

L’actualité d’aujourd’hui : à l’aune des lois européennes, le menu à la carte de Meta pourrait bien être un plat indigeste.

La BEUC, un chœur de consommateurs faisant entendre son mécontentement sur 18 tons différents (pays, pour être précis), marquent une totale désapprobation de cette pratique, la taxant de déloyale et d’illégale, et luttent pour que le « paye ou consens » ne devienne pas la norme. Mais Meta n’a pas tiré sa stratégie du néant. Elle a été expérimentée par d’autres avant elle, notamment en Autriche avec le journal ‘Der Standard’.

La plainte met en avant une dégradation du libre choix du consommateur à travers des manoeuvres sournoises : options bloquantes, informations fallacieuses et un prix prohibitif pour la version sans pub. Et que dire de la collecte de données qui pourrait perdurer même en cas de souscription au service payant ? L’omission de ces faits rendrait l’offre encore plus opaque.

La partie n’est pas encore jouée, Meta pariant sur un effet ping-pong de plaintes et recours légaux, espérant ainsi déjouer les régulations. Mais les groupes de protection des consommateurs n’ont pas déclaré forfait et sont déjà en action, pouvant influencer des modifications pratiques et peut-être, un jour, être les catalyseurs d’un changement significatif.

Meta ploie mais ne rompt pas encore sous la pression de la conformité, jouant encore de la vague réglementaire européenne. La logique de consentement devra se faire plus limpide, et la Commission européenne, avec un œil critique sur les pratiques de Meta, pourra peut-être contribuer à déchiffrer ce dilemme des données personnelles vêtu de ses nouveaux habits de contrainte.

Nous l’aurons compris, entre le choix d’un clic ou celui de dégainer sa carte bancaire à répétition, Meta offre deux issues d’un dédale où le fil d’Ariane semble bien effilé. Il ne reste plus qu’à espérer que l’Union Européenne déroule la bobine pour guider ces consommateurs égarés hors du labyrinthe des décisions forcées, et que la solution ne finisse pas en eau de bogue.

Source : Techcrunch

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