Que se passe-t-il exactement dans les hautes sphères de la société OpenAI, pionnière en intelligence artificielle ? C’est une série d’événements assez inattendus qui a secoué la structure hiérarchique de l’entreprise, provoquant des remous dans tout le secteur. Sam Altman, l’ancien président de Y Combinator et CEO d’OpenAI, a été brusquement licencié par le conseil d’administration, suivi de près par la démission de Greg Brockman, président de longue date et cofondateur, ainsi que celle de trois chercheurs principaux de l’organisation. Oui, mais pourquoi ?
Le conseil d’administration d’OpenAI serait actuellement en pourparlers avec Sam Altman pour son retour en tant que CEO dès cette semaine, selon Bloomberg. Et ce, malgré le tumulte récent autour de son départ. Une chose est sûre, c’est que ces discussions incluent Adam D’Angelo, membre actuel du conseil, mais y a-t-il d’autres personnes impliquées ? Et comment cette situation affectera-t-elle l’entreprise et son produit phare, GPT-4 ?
Néanmoins, le conseil ne semble pas unanime sur la façon de gérer la crise. Comment des tensions internes, non résolues, peuvent-elles affecter une entreprise à la pointe de l’innovation technologique ? Le New York Times rapporte que Sam Altman a tenté d’exclure la membre du conseil Helen Toner à la suite d’un papier qu’elle avait co-écrit, jugé trop critique envers OpenAI. Peut-on vraiment parler d’autocritique constructive dans un tel environnement ?
Les répercussions internes peuvent-elles influencer la gouvernance et la direction technique d’OpenAI ?
Suite à ces événements, presque 500 des 770 salariés d’OpenAI ont publié une lettre menaçant de démissionner à moins que le conseil d’administration ne revienne sur sa décision et ne réembauche Altman. Le nombre ayant grimpé à plus de 650 plus tard. Y a-t-il assez de pouvoir chez les employés pour renverser une décision prise par le conseil d’administration ?
L’OpenAI’s board a même envisagé une fusion avec Anthropic, une autre entreprise développant des modèles de langage avancés. Mais dans quelle mesure une telle fusion aurait-elle pu être une solution viable ou simplement un palliatif temporaire à une crise de leadership plus profonde ?
Et maintenant ? L’interaction entre les actionnaires, l’équipe dirigeante et les employés semble indiquer qu’OpenAI est à un tournant. Entre négociations de retour, départs et potentielles nouvelles aventures, l’avenir d’OpenAI pend à un fil très fin. Quelles conséquences ces rebondissements auront-ils sur l’avenir de l’intelligence artificielle ?
Source : Techcrunch