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Credits image : Diana Polekhina / Unsplash

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Transomics: Progrès véritable ou simple effet de mode?

Que peut réellement apporter l’Intelligence Artificielle à la découverte de nouveaux médicaments? Alors que l’amélioration continue de la technologie des semi-conducteurs bat son plein, la recherche de nouveaux traitements pour des maladies récalcitrantes semble piétiner et ne devient pas moins onéreuse. Pourtant, certains misent sur l’IA, la considérant dans le secteur de la biotechnologie comme bien plus qu’un simple mot à la mode. Mais qu’en est-il réellement?

Pepper Bio, jeune pousse basée à Boston, s’est éprise d’une autre terminologie : les transomics. Se proclamant « première entreprise transomics au monde », elle souhaite que cette approche apporte des solutions pour des maladies actuellement sans traitement, comme certains types de cancer. Mais qu’est-ce que les transomics apportent de plus que les génomiques ou autres approches -omiques connues?

Le processus de développement de médicament prend aujourd’hui entre 10 à 15 ans de R&D et coûte environ 2,5 milliards de dollars, une somme qui a considérablement augmenté au cours de la dernière décennie, malgré les progrès technologiques. Est-ce que l’IA et la transomique pourraient inverser cette tendance coûteuse, connue sous le nom de loi d’Eroom?

La loi d’Eroom, défi inversé de la loi de Moore, semble inébranlable, mais l’approche transomique peut-elle la surmonter?

Le PDG de Pepper Bio, Jon Hu, insiste sur le fait que l’analyse d’IA n’est aussi bonne que les données injectées. Les transomics, qui englobent différentes données telles que l’ADN, l’ARN, données protéomiques et phosphoprotéomiques, enrichissent ces données. Est-ce suffisant pour révolutionner la découverte de médicaments et offrir une meilleure carte du territoire génétique?

L’entreprise cherche justement à obtenir une image complète, préférant les transomics aux approches multi-omiques perçues comme trop cloisonnées. Mais comment cette vision se compare-t-elle aux méthodes traditionnelles et comment pourrait-elle accélérer la navigation dans le chemin parsemé d’embûches de la découverte pharmaceutique?

Le parcours pour découvrir des médicaments est semé d’embûches, avec un taux d’échec dans le développement des médicaments supérieur à 96%, dont un taux d’échec en phase clinique de 90%. Les transomics peuvent-elles améliorer les chances de succès avant que la phase coûteuse des essais cliniques ne commence? Quel en serait l’impact pour les géants pharmaceutiques qui regardent déjà Pepper Bio de près?

Merck a pris part au tour d’amorçage de 6,5 millions de dollars de Pepper Bio, via son accélérateur, le Merck Digital Sciences Studio, qui aide les startups de soins de santé à commercialiser leur innovations. Cette collaboration marque-t-elle l’approbation d’une grande entreprise pharmaceutique pour le modèle transomique, et quelles pourraient être les implications de cette association pour le déploiement des médicaments de Pepper Bio?

En fin de compte, c’est le cancer lymphatique et hépatique qui figurent parmi les cibles de Pepper Bio grâce à sa collaboration avec le laboratoire Felsher de Stanford. L’entreprise espère que son approche transomique, focalisée sur une meilleure ciblage des médicaments et de leur toxicité, pourrait être la pièce manquante du puzzle lancé par les études génomiques il y a vingt ans. Mais une question demeure: les transomics sont-elles véritablement la clé pour une médecine plus ciblée et efficace?

Source : Techcrunch

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