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Credits image : Headway / Unsplash

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Zeus chez Epirus : Quand les PDG volent bas, les drones trépassent !

« Le seul moment où un directeur est suivi, c’est quand il démissionne. » – Non, je ne parle pas de Twitter, mais la scène du jour chez Epirus, start-up montante dans la défense, où le PDG Ken Bedingfield a laissé place à son COO Andy Lowery avec un coup de théâtre matinal. Vous imaginez l’ambiance à cette réunion générale ? Passons l’émotion, je parie que c’était moins surprenant que la dernière saison de votre série favorite. Oh ! Et avant de nous perdre en suppositions, un porteur de parole – oui, un porte-parole – nous confirme que Ken a déniché une nouvelle aire de jeux dans une entreprise publique anonyme. Son nom ? C’est un secret aussi bien gardé que votre mot de passe Wi-Fi.

Si le poste de CEO chez Epirus n’était figuré sur la carte de visite de Ken que depuis un ballottement de l’ancre lunaire, il y naviguait en tant que COO et CFO depuis un été apocalyptique à cause du COVID – souvenez-vous, juin 2020. Avant de jeter l’ancre chez Epirus, Ken a vogué sur les mers houleuses de Northrop Grumman où, tiens donc, il tenait la barre des finances.

Je vous vois venir : « Epirus », c’est quoi ce nectar des dieux ? Eh bien, mes chers lecteurs, imaginez un monde où Zeus lance des éclairs pour terrasser les drones importuns – vous y êtes ? Bingo ! Epirus développe des armes à « énergie dirigée » qui renvoient les drones et autres engins volants à l’âge de pierre, mais de façon plus moderne, via des micro-ondes high-tech. Avec leur joujou Leonidas, ils ont même embobiné l’US Army qui leur a signé un chèque de $66 millions. Qui a dit que les histoires de micro-ondes finissaient toujours en repas brûlés ?

Le jeu des chaises musicales chez Epirus débouche sur un leadership rafraîchi pour continuer à zapper les menaces du ciel.

Et pour ceux qui ne jureraient que par le billet vert, sachez que Epirus n’est pas le petit nouveau qui passe le chapeau. L’an dernier, leur quête de Series C a fait cracher $200 millions dans leur bourse – des mécènes tels que T. Rowe Price Associates, 8VC et Bedrock ont misé sur le rayon magique de leur Leonidas. Qui a dit que la foudre ne frappe jamais deux fois au même endroit ?

Le podium des adieux est donc occupé par Ken, qui selon le gospel d’Epirus a mené l’entreprise à des sommets – le plus spectaculaire étant la livraison au premier rang de l’US Army d’un système IFPC-HPM. Ça a dû faire ‘boum’ dans le cœur des décideurs du Département de la Défense, parce que ça signifie que l’oncle Sam a désormais un micro-ondes de compétition pour chauffer les menaces à distance – et c’est pas pour faire du pop-corn !

Allez, terminons sur une note à la hauteur de l’ambition d’Epirus : « L’important, c’est de participer » disait l’autre. Sauf que chez Epirus, l’important c’est de dézinguer – et avec l’ascension fulgurante d’Andy, il semblerait que les drones aient trouvé leur maître micro-ondeur!

Source : Techcrunch

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