Est-il possible que les adeptes de Star Trek aient devancé les compagnies de médias dans le domaine de la restauration vidéo grâce à l’intelligence artificielle (IA)?
Les fans de Deep Space 9 (DS9) savent trop bien que cette série culte ne brille pas de mille feux sur nos écrans modernes; mais que se passe-t-il lorsque ces passionnés prennent les choses en main? N’est-il pas surprenant de constater que leur version améliorée par IA rivalise avec les travaux professionnels?
Quel est le réel impact de la popularité en déclin des Blu-ray et de l’avènement du streaming sur la restauration des anciennes séries comme DS9? Pourquoi les entreprises hésitent-elles à investir dans des remastérisations qui ne versent pas de dividendes?
La restauration fait maison de DS9 par des fans pourrait-elle montrer la voie à suivre pour les studios?
Quand le passage à l’ère de la haute définition est-il devenu un défi technique doublé d’un casse-tête juridique pour les shows oubliés du grand remastering?
Comment des amateurs peuvent-il révéler tant de détails perdus avec de simples outils d’intelligence artificielle? Ne sommes-nous pas face à une étrange situation où des passionnés semblent faire un travail comparable à celui de professionnels bien plus équipés?
Le coût élevé de ces technologies ne représente-t-il pas une barrière pour le cinéphile moyen? Sommes-nous prêts à accepter un rendu parfois imparfait pour revivre nos séries préférées dans une qualité qui semble, sinon parfaite, du moins significativement améliorée?
Faut-il voir dans le projet ardu de Joel Hruska l’illustration que le futur de la restauration vidéo réside peut-être dans l’initiative de fans bien intentionnés et non dans les desseins mercantiles des studios?
Et si l’IA devenait la solution ultime, le coup de baguette magique qui pourrait transformer une diffusion 720p en une illusion quasi parfaite de 4K, ne serait-ce pas révolutionnaire? Pourtant, la vraie révolution ne serait-elle pas de rendre ces outils accessibles à tous pour que chacun puisse bénéficier d’un contenu de qualité? En définitive, la lutte contre le piratage n’empêche-t-elle pas l’audience de jouir pleinement de classiques culturels qui méritent une seconde jeunesse?
En voyant les efforts déployés par les aficionados de DS9 et l’absence de réponse des détenteurs des droits, on peut se demander : quand les géants du divertissement embrasseront-ils le potential de l’intelligence artificielle pour la restauration vidéo? N’est-ce pas le moment pour eux de reconnaître la valeur de leur propre héritage et de prendre exemple sur l’ingéniosité de leur communauté de fans?
Source : Techcrunch
