La stabilité financière de GM est-elle vraiment sur la sellette ?
La semaine dernière, GM a-t-il hypothéqué son avenir ? La nouvelle de mercredi prétend que GM augmenterait son dividende et rachèterait pour 10 milliards de dollars de ses propres actions. N’est-ce pas anéantir le bénéfice net de cette année, et même plus ? Cette annonce a visiblement réjoui les actionnaires, puisque l’action de GM a connu une hausse d’environ 10 %. Mais peut-on vraiment se réjouir sur le long terme ?
Qu’en est-il de la promesse faite l’année dernière par Mark Reuss, président de GM, que les profits des véhicules fossiles financeraient la transition vers les véhicules électriques ? Leurs plans de transition sont-ils compromis parce que la société semble désespérée de soutenir le prix de son action, lequel stagne depuis cinq ans ?
L’intérêt éphémère des actionnaires pourrait dissimuler une réalité plus alarmante concernant la capacité de GM à tenir ses promesses.
Mary Barra, la PDG de GM, croit-elle que le marché est injuste alors que la société reste rentable depuis plus d’une décennie à de rares exceptions près ? Ne s’agirait-il pas d’une tentative désespérée pour sortir l’entreprise de l’ornière via ces rachats d’action ?
Et si l’augmentation artificielle du prix de l’action masquait un problème plus profond, tel que l’incapacité de GM à réaliser ses plans ? Comment la société peut-elle convaincre les investisseurs de sa capacité à évoluer face à un avenir automobile électrique incertain ?
Source : Techcrunch