Pourquoi, malgré un contexte mondial de baisse des financements en phase d’amorçage, l’Amérique latine attire-t-elle davantage l’attention des investisseurs internationaux? Aujourd’hui, il existe des occasions en or dans le monde des investissements transfrontaliers. Bien que le financement en phase d’amorçage continue de décliner mondialement, certains marchés, tels que l’Amérique latine, prospèrent, avec une hausse de 51% de l’investissement étranger l’année dernière. Mais, ces investissements ne se font pas toujours dans des conditions idéales. N’est-ce pas alarmant que beaucoup de VC prennent entre 30% et 40% des parts des startups dès les premiers tours de table?
Qu’implique réellement une négociation dans le cadre d’un investissement transfrontalier, et pourquoi est-ce plus complexe que jamais? Obtenir des termes avantageux est un véritable défi, surtout lorsque les marchés politiques et économiques sont instables, tout en offrant potentiellement un rendement plus élevé et une forte demande pour de nouvelles technologies. Les startups d’Amérique latine voient dans ces investissements une chance d’embarquer à bord des conseillers expérimentés pouvant faciliter leur expansion. Cependant, la perception négative des VC, la distance géographique et les défis réglementaires compliquent grandement les négociations. Quels sont donc les obstacles précis auxquels ces startups sont confrontées?
Pour les startups d’Amérique latine, les investissements de VC étrangers sont une opportunité d’attirer des conseillers et contributeurs expérimentés pouvant aider l’entreprise à se développer sur de nouveaux marchés.
Les risques perçus liés aux startups latino-américaines peuvent être un désavantage majeur dans les négociations. Comment les investisseurs cherchent-ils à compenser ces risques, et quel impact cela a-t-il sur la prise de capital et l’évaluation globale des entreprises? En outre, la distance géographique pose son lot de défis puisqu’elle rend les interactions quotidiennes et la navigation sur le marché plus complexes à cause des fuseaux horaires, des différences linguistiques et culturelles, ainsi que des écosystèmes de marchés distincts. Comment les startups peuvent-elles surmonter la frustration engendrée par ces problèmes, tout en travaillant à augmenter leur visibilité mondiale?
Je me souviens d’un fondateur de startup en Amérique latine qui avait des investisseurs à Los Angeles, peu expérimentés dans les investissements en Amérique latine. N’est-il pas plus difficile pour les fondateurs de créer des liens efficaces avec leurs investisseurs à cause de barrières linguistiques et de différences dans la compréhension du marché? Par exemple, la chambre basse du Mexique a récemment passé une loi pour rénover les bourses nationales, une manœuvre qui crée des opportunités pour les startups. Comment une connaissance approfondie du marché par les investisseurs pourrait-elle transformer la donne pour ces entreprises émergentes?
Source : Techcrunch
