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Credits image : Tingey Injury Law Firm / Unsplash

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Meta, un menu GDPR à prix d’or : quand les « J’aime » pourraient coûter cher

« Dans la vie, il faut savoir compter… sauf sur les réseaux sociaux. » Ah, la douce ironie de notre époque hyperconnectée ! Votre serviteur du jour plonge dans une saga juridique qui sentirait presque le fromage et le chorizo : Meta se voit réclamer une addition salée de plus de 550 millions d’euros (approximativement 600 millions de dollars pour les intimes) pour une petite bavure – rien de blamable, selon eux, sans doute – qui serait d’avoir flirté avec les limites (pour ne pas dire plus) de la réglementation européenne en matière de protection des données (GDPR pour les intimes).

Les plaignants, un groupe sympathique de propriétaires de journaux espagnols AMI, n’y vont pas de main morte. Avec des membres comme les éditeurs d’El País, de ABC et de La Vanguardia, on imagine les discussions animées autour du café du matin. Ce qu’ils reprochent à notre champion américain du numérique ? Une « non-conformité systématique et massive » à la GDPR, un peu comme ces gens qui prennent deux places de parking en ville.

Meta, qui possède les doux coins de l’internet Facebook et Instagram, a déjà été secoué par une amende de 390 millions d’euros en janvier dernier parce que, mesdames et messieurs, « faire du business » n’est pas considéré comme une raison valable pour suivre les internautes à la trace et déterminer leurs profils publicitaires. Qui l’eût cru ?

« Si vous avez l’impression d’être épiés, c’est peut-être parce que vous l’êtes. »

Depuis l’imposition de cette sanction, la firme a joué au jeu des sept erreurs en termes de base légale pour le traitement des annonces publicitaires dans la région ; passant de « l’intérêt légitime » à « consentement », comme si on changeait de chemise. Mais gare à la tache de sauce qui ne part pas au lavage !

S’ensuit alors un délicieux micmac où Meta tente encore de trouver la recette secrète pour se faufiler à travers les mailles du filet de la GDPR. Dernier ingrédient en date ? Demander aux utilisateurs de consentir à cet espionnage numérique ou de payer pour une version sans publicité. Un choix que certains trouvent aussi équitable qu’un match de boxe entre un enfant de cinq ans et un poids lourd.

Et pour ajouter un zeste de piquant à cette histoire, certains journaux européens, qui pourtant portent le flambeau de la critique, utilisent eux-mêmes des techniques similaires sur leurs sites internet. Comme on dit, il est plus facile de voir la paille dans l’œil du voisin que la poutre dans le sien !

Meta n’a pas manqué de pimenter la conversation en ajoutant son grain de sel, mais pour l’heure, c’est silence radio concernant la plainte de l’AMI. Après tout, entre les milliards et les plaintes, ils doivent avoir un emploi du temps chargé. La suite au prochain épisode de « As the Meta Turns » ou comment transformer un « like » en « hike »… en parlant de l’amende, bien sûr !

Source : Techcrunch

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