Comme disait quelqu’un de très sage (ou peut-être était-ce juste le voisin qui s’est pris pour un philosophe après deux verres de trop), « le rock n’est pas mort, il s’est seulement numérisé ». Eh bien, si vous aviez des doutes, les papys du glam, Kiss, se sont chargés de vous prouver le contraire lors de leur ultime révérence à Madison Square Garden à New York. Vous pensiez leur dire « adieu » ? Plutôt rebonjour aux versions numérisées de ces légendes qui, au lieu de prendre leur retraite, ont décidé de faire un « ctrl + alt + delete » pour revivre éternellement dans le cyberespace.
Figurez-vous que ces avatars ne sont pas de bêtes copies conformes de nos rockeurs démaquillés. Non, non, ils nous arrivent sous la forme de « super-héros de fantaisie », conçus par des petits génies de chez Industrial Light & Magic (oui, ceux qui bossent avec le grand George Lucas) et Pophouse Entertainment. Alors que Gene Simmons et Paul Stanley, deux des membres emblématiques du groupe, commentent cette nouveauté, ils envisagent déjà de voir Kiss conquérir de nouvelles scènes virtuelles, éternellement jeunes et iconiques, grâce à leurs clones numériques. Par Merlin, ça promet!
Des rockeurs numérisés, des super-héros, et Gene Simmons éternellement jeune : le rock, sous une nouvelle facette, n’a pas dit son dernier mot.
Mais attention, avant de courir acheter vos billets pour une « expérience Kiss » à venir, gardez en tête qu’aucun plan précis n’a encore été annoncé. Les Kiss en pixels pourraient bien faire des tournées mondiales ou donner des concerts privés dans votre salon, qui sait ? Tout ce que l’on sait, c’est que l’équipe qui a donné vie aux ABBAtars, des avatars de ABBA, est la même qui se cache derrière cette nouvelle forme d’immortalité rock’n’roll. Quant à savoir si le futur du rock sera entièrement virtuel, l’histoire reste à écrire, mais une chose est sûre : Kiss compte bien rester une icône au-delà de la simple bande de musicos.
Source : Engadget