Comme dirait Oscar Wilde : « Se faire expulser du Congrès peut être le début d’une grande carrière… » Et bien, George Santos, notre ex-congressiste gaffeur et griffonne, est à présent sur Cameo, telle une véritable licorne de l’économie gig !
Après une escapade au Congrès aussi colorée qu’un arc-en-ciel dans une tempête de neige, de surcharge pondérale en malversation et autres turpitudes, c’est par un vote cinglant de 311 contre 114 que George a dû plier bagage. Mais loin de s’en laisser compter, il rebondit sur Cameo où, tel un « phénix des hôtes de ces bois », il se proclame « Icône parlementaire devenue culte » pour la bagatelle de 200 poulardes le message vidéo personnalisé. Histoires croustillantes, conseils ou drague en 30 secondes : voilà son nouveau fonds de commerce !
Et si vous trouvez que 200 deniers pour 30 secondes de bonheur c’est un poil excessif, George vous permets de lui adresser un petit mot doux pour 9,99 $, sans même une garantie de réponse. Une vraie bouchée de pain numérique pour l’équivalent d’un tic-tac présidentiel !
Cameo ou l’art de la reconversion inattendue pour un politicien à la carrière metéorique.
Il fallait compter seulement 75 mouchoirs verts à l’ouverture du stand des merveilles, mais la magie n’a de prix ni de raison, et notre homme en a tiré davantage que prévu. On ne peut pas le blâmer, l’offre et la demande, c’est tout un poème !
Parlons-en de poèmes, parlons-en de contrastes : le sénateur Megan Hunt, libéral jusqu’aux bouts des ongles, en a reçu un morceau, « cadeau empoisonné » d’un ami farceur. Un Santos s’époumonant : « Sois toi-même, sans excuses ! », à quelqu’un à qui il ne l’aurait jamais dit de vive voix. Ô ironie quand tu nous tiens !
Notre homme jongle dignement avec les paradoxes : défenseur de la restriction des droits LGBTQ+, il décoche tout de même avec brio des conseils « des plus sincèrement hypocrites ». Gageons que seule sa légendaire exubérance l’érige en véritable mème vivant. On l’a renvoyé du pouvoir, mais Internet l’a déjà érigé au rang de diva légendaire.
Ainsi, de pop culture en scandales financiers, de façon qu’on ne saurait plus dire s’il est plus connu pour ses bourdes ou pour ses « réponses sèches », Santos trace sa route : comme d’autres flippeurs sympathiques avant lui, il préfère être la diva du Congrès plutôt que le politicien véreux. Héros ou escroc, l’Histoire le dira, ou peut-être HBO, avec un peu de chance !
Et c’est ainsi que, sur la toile des plateformes nouvelles et des talk-shows viraux, notre Santos tisse sa toile. Un malicieux sourire, une caméra braquée, et le voilà qui nous fait de l’œil encore un peu. Convaincre ou convalescent ? Laissons l’avenir en décider… mais cameo dire que c’est pas fini !
Source : Techcrunch