« Il y a AI et IA… Si l’intelligence artificielle se gourre, pouvons-nous invoquer l’intelligence absente ? » Ah, les joies de la technologie et ses promesses d’un futur où nos propres créations dépasseraient notre intelligence. Mais qui va les encadrer, ces petits génies de silicium ? L’Alliance de l’IA, menée par IBM et Meta, semble avoir une idée à ce sujet. Leur mission ? Créer une communauté ouverte pour accélérer l’innovation responsable dans le domaine de l’IA en mettant l’accent sur la rigueur scientifique et la sécurité, tout en gardant un œil sur la diversité et la compétitivité économique. Et ils veulent mettre tout le monde d’accord avec du code source disponible pour tous, faisant de l’ombre aux modèles privés des firmes telles que OpenAI et Google.
La recette secrète de l’Alliance ? L’open-source, bien sûr ! Selon Nick Clegg de Meta, il s’agit de permettre à tous d’accéder aux avantages de l’IA, de booster l’innovation, et surtout, de jouer avec la sécurité. Ils invitent chercheurs et développeurs à joindre leurs super cerveaux à la cause, pour faire avancer les choses, qu’ils choisissent de partager ou non leurs modèles. Une sorte de « venez comme vous êtes » version geek.
La vision de l’Alliance ? « To infinity… and open-source! »
Dans sa déclaration d’intentions plus grande que le dernier smartphone, l’Alliance de l’IA promet de « démarrer ou améliorer » projets sur projets. Au programme : développement de benchmarks pour encoder dans le marbre la création responsable de systèmes d’IA, édification d’un catalogue d’outils vérifiés, et plaidoyer en faveur de leur utilisation par les développeurs. Sans compter la pédagogie auprès du public et des décideurs, essentielle pour éviter le futur dystopique dont on nous rebat les oreilles.
Et pour la transparence et la sécurité ? Ils prévoient la création de ressources éducatives pour tout expliquer en détail, ainsi que le lancement d’initiatives et d’événements soulignant les méthodes de développement d’IA sécurisé. C’est un peu comme vouloir expliquer Snapchat à votre grand-oncle : louable, mais ambitieux.
Plus de 50 organisations et corps éducatifs, dont des mastodontes comme Intel, NASA, et différentes universités se sont joints à la valse. Par contre, open bar ou pas, OpenAI, les parents de ChatGPT, n’ont pas été invités à la fête. Serait-ce une petite rancune ou un simple oubli dans les destinataires de l’invitation ? Quoi qu’il en soit, cette alliance a des airs de « Super Friends » de l’intelligence artificielle, chacun apportant sa propre cape… euh, son propre code.
En conclusion, l’Alliance semble être le mariage parfait entre innovation et responsabilité, mais gardons à l’esprit que, comme le dit l’adage : « Plus on est de fous, plus on rit… sauf si un robot décide de ne pas comprendre la blague. »
Source : Engadget