Navan, connue autrefois sous le nom de TripActions, a-t-elle vraiment agi pour soutenir sa croissance ou s’agit-il d’une mesure désespérée pour la rentabilité? Navan, une entreprise spécialisée dans la gestion des dépenses, vient de licencier 5% de ses employés, soit 145 personnes. Un porte-parole de l’entreprise l’a confirmé à TechCrunch aujourd’hui.
Ce fait divers a été révélé par qui?
La nouvelle a d’abord été révélée par The Information. Mais quelles sont les raisons évoquées par Navan pour justifier cette réduction massive d’effectifs?
« Navan a enregistré une croissance solide au cours des trois dernières années malgré les défis affectant notre industrie », écrit le porte-parole. Est-ce cohérent avec la décision de restructurer et de licencier des employés?
Navan aspire à atteindre la rentabilité plus rapidement, mais à quel prix pour ses employés et pour son avenir?
Quel chemin avait pris Navan avant d’en arriver là? En octobre 2022, l’entreprise avait sécurisé 150 millions de dollars de dettes et levé 154 millions de dollars en capitaux propres, atteignant ainsi une valorisation post-financement de 9,2 milliards de dollars. Serait-ce possible que ces chiffres aient créé une pression insoutenable pour l’entreprise?
Est-ce que le focus sur la gestion des dépenses est suffisant pour se démarquer dans le marché compétitif? Navan, qui se concentrait auparavant strictement sur la gestion des frais de déplacement, a dû diversifier ses services avec l’arrivée de la pandémie de COVID-19, lorsque ses revenus ont presque chuté à zéro. Depuis, elle doit faire face à des concurrents comme Ramp et Brex. Comment l’intégration de solutions comme ChatGPT dans ses rapports de dépenses va-t-elle impacter la concurrence dans le secteur?
Quels sont les véritables résultats financiers de Navan? L’entreprise ne dévoile habituellement pas ses états financiers, mais cette année, le PDG et cofondateur Ariel Cohen a mentionné une augmentation significative du volume de dépenses traitées via Navan Expense. Les revenus auraient triplé en glissement annuel. Mais est-ce suffisant pour rassurer les marchés et les investisseurs?
Navan va-t-elle encore chercher à entrer en bourse? Le PDG soutient que la société sera éventuellement cotée en bourse, avec une croissance rapide et des métriques favorables. Mais est-ce possible dans le contexte économique actuel? Et enfin, est-il commun pour les entreprises visant la cotation publique de réduire leurs effectifs?
Qui croit encore en Navan? Les investisseurs incluent des noms renommés tels qu’Andreessen Horowitz, Base Partners, Elad Gil, Greenoaks Capital Management, Zeev Ventures, Lightspeed Ventures et Addition Ventures. Mais vont-ils continuer à soutenir une entreprise qui peine à équilibrer croissance et rentabilité?
Source : Techcrunch