Qu’est-ce qui pourrait encore surprendre les amateurs de jeux vidéo en matière d’originalité et d’humour absurde? La réponse semble être Goat Simulator 3, désormais disponible sur iOS et Android. Mais qu’apporte réellement cette suite de la franchise qui a transformé le chaos caprin en pur divertissement? Les développeurs suédois de Coffee Stain Studios ont-ils réussi à garder la flamme de la bizarrerie et du fun intacte?
Les innovations incluent-elles suffisamment de contenu pour justifier l’achat sur mobile? Avec des promesses d’accessoires démentiels tels que des jetpacks, des lance-roquettes et des coups de tête surpuissants, peut-on espérer une véritable évolution par rapport aux précédentes moutures déjantées disponibles sur PS5, Xbox Series X/S et PC? La présence de multiples options de personnalisation des chèvres, d’une quantité « acceptable » de quêtes en monde ouvert et de jeux annexes sont-ils de véritables attraits pour les joueurs mobiles?
L’engouement initial pour Goat Simulator, né d’une démo humoristique au Global Game Jam de 2014, peut-il encore se manifester face à cette troisième édition qui n’est en réalité que la seconde, les développeurs ayant choisi de « sauter » le numéro 2? Les joueurs retrouveront-ils avec plaisir les bogues intentionnels, la physique exagérée et cette liberté totale d’utiliser la langue de la chèvre pour accomplir des prouesses improbables?
Après huit ans, Goat Simulator 3 cherche à réinventer le « buggy et stupide ».
Parviendra-t-on à reproduire la magie d’une formule qui repose sur l’idée d’être « boguée et stupide », comme l’indique le directeur créatif de GS3? N’est-ce pas un défi de taille de conserver cette esthétique volontairement imparfaite, véritable marque de fabrique de la série? Les années de développement supplémentaires reflètent-elles une ambition de surpasser l’original ou simplement la difficulté de recréer une formule aussi unique?
À 13 dollars l’achat, le prix peut-il être considéré comme élevé au regard de l’expérience de jeu unique et de l’humour décalé que propose le titre sur Android et iOS? Les inconditionnels de simulations atypiques se précipiteront-ils sur cette nouvelle mouture? Et quels seront les éléments qui feront véritablement la différence pour cette nouvelle invasion caprine sur nos smartphones?
Les chèvres numériques sauront-elles une fois de plus conquérir le cœur des joueurs et justifier cette étiquette de « jeu stupide de l’année »? Ou, au contraire, le bêlement ludique s’est-il égaré en chemin?
Source : Engadget