« Notre étoile de taille moyenne fait des siennes — mais on l’aime quand même éclatante! »
Notre chaleureux Soleil fait encore des siennes, fidèle à son cycle de star. Il semble que cette semaine, il ait décidé de nous offrir un spectacle digne des plus grandes cérémonies de clôture olympique, avec explosions et éjections à gogo. L’observatoire de la dynamique solaire de la NASA (oui, encore eux), posté dans la vaste scène spatiale depuis 2010, a capturé ces mouvements solaires spectaculaires. Qui a besoin de feux d’artifice quand on a un Soleil si généreux, n’est-ce pas?
Le Soleil suit sa propre chorégraphie ; un cycle de 11 ans ressemblant étrangement à nos saisons sur Terre, avec des hauts et des bas émotionnels. Comme pour anticiper le rappel de ce grand spectacle céleste, l’activité de notre astre augmente pendant 5,5 ans avant de faire une petite sieste pour mieux repartir après.
« C’est l’équivalent spatial de la saison des ouragans. On entre dans une nouvelle vague, » confie Mark Miesch, le monsieur météo spatiale de la NOAA, en début d’année 2023.
Et juché sur son perchoir, notre fidèle SDO qui ne rate pas un seul épisode, a capturé sept éruptions solaires et 18 éjections de masse coronale ces derniers temps — imaginez des geysers de plasma plus chaud que la dernière sauce de votre tacos. Tout cela, dans une résolution huit fois supérieure à la bonne vieille HD.
Mais pourquoi autant d’agitation? Tout cela est dû à notre cher pic d’activité solaire prévu pour la mi-2025. C’est un peu comme lorsque nos séries préférées sortent leur nouvelle saison et que Netflix se met à bugger sous l’afflux des spectateurs.
Heureusement, dame Terre, avec son atmosphère protectrice et son champ magnétique costaud — merci à son noyau métallique mode aoûtien! —, nous préserve des rayons X et autres particules énergétiques. La technologie de nos vaisseaux spatiaux, comme le SDO et la sonde Parker Solar Probe, nous sert de VIP backstage pour observer, comprendre et nous préparer aux prochaines performances du Soleil, évitant ainsi de transformer notre joli réseau électrique en roman de science-fiction post-apocalyptique.
Même si la plupart des spectacles du Soleil se terminent en Norther Lights plutôt qu’en épisodes de Blackout Général, il ne faut pas snoozer sur l’affaire. Alors comme dirait ce cher Miesch, mieux vaut prendre une bonne assurance tous risques cosmiques, sans pour autant virer insomnie.
Pour finir, rappelons qu’il vaut toujours mieux éteindre avant de débrancher, histoire de protéger nos petites prises de potentielles chamailleries solaires. D’ailleurs, on dit souvent que le Soleil a des taches, mais en vérité, il assure plutôt pas mal pour une étoile de son âge. Après tout, il faut lui laisser le droit de rayonner en paix !
Source : Mashable