« Il semble que nous ayons besoin d’une IA… pour prendre notre café ! » Ah, les progrès technologiques, toujours là pour automatiser les tâches de notre quotidien jusqu’à, qui sait, nous préparer notre petit noir matinal. Parlons plus sérieusement de Jiquan Ngiam, un homme qui, tout en jonglant entre les lignes de code chez Coursera et Google, avait une envie folle d’automatiser les fonctions d’ingénierie pour aider les non-développeurs. Mais oh la la, les ressources ressemblaient à des mirages dans le désert technologique.
Ngiam a eu cette idée lumineuse de rallier cinq de ses compères, dont Vijay Vasudevan, son ancien collègue chez Google, pour jeter un œil intrigué aux modèles d’intelligence artificielle qui maniaient le code comme de fins cuisiniers manient le couteau. Et là, lumière ! Pouvaient-ils transposer ces formules magiques pour créer des outils utiles aux mortels sans diplômes d’ingénieur ?
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L’idée brillante fut alors de concocter des assistants spécialisés qui jonglent avec les tâches plus adroitement qu’un clown avec ses balles. Si l’on pouvait dresser une IA pour gérer une boîte mail débordante ou maintenir le cap sur nos communications Slack, ce serait la cerise sur le gâteau, non ?
Et voici que surgit Lutra AI de leur imagination fertile. Démarrée en avril, cette jeune startup a l’ambition de transformer le langage naturel en flux de travail automatisés, et ce, sans qu’on ait besoin de savoir coder. Accrochez-vous : elle s’incruste dans vos applis préférées, telles que Google Workspaces et Slack, pour automatiser avec brio des tâches comme la gestion des emails ou les recherches internet.
Lutra n’est pas seule dans l’arène des gladiateurs des flux de travail AI, elle joue des coudes avec Respell, Unity, Parabola, et même le mastodonte Nvidia. Mais notre chère startup se distingue en jouant la carte de la sécurité et de la fiabilité grâce à une approche « code-first », et en concentrant les modèles de langage sur des tâches bien spécifiques. Plus ciblé, plus efficace!
En sortant furtivement de l’ombre après un joli pactole de 3,8 millions de dollars en financement d’amorçage, Lutra fait ses premiers pas en bêta privée avec quelques clients triés sur le volet. Ngiam joue la carte du mystère quant au succès de l’entreprise, mais avec ce nouvel argent, les ambitions sont claires : ouvrir la plateforme à plus d’utilisateurs et peaufiner le produit pour qu’il épouse parfaitement le marché.
« Nous avons tous une présence digitale, encore plus prononcée aujourd’hui qu’il y a 10 ans, » déclare Ngiam. Il rêve d’un futur où ses outils IA seraient aussi essentiels que le fil à couper le beurre, permettant aux entreprises de tisser des synergies plus fortes entre logiciels, pour une efficacité digne d’un concerto technologique bien orchestré.
Source : Techcrunch