Est-ce que Messenger est en train de devenir l’application de messagerie la plus sécurisée du marché? Aujourd’hui, Meta a annoncé ce qu’elle considère comme le plus grand ensemble d’améliorations apportées à Messenger depuis son lancement en 2011. À l’heure où la confidentialité est roi, la plateforme applique désormais par défaut le chiffrement de bout en bout pour les conversations privées et les appels sur Messenger et Facebook. Est-ce suffisant pour regagner la confiance des utilisateurs après les divers scandales concernant la sécurité? Le déploiement mondial pourrait prendre plusieurs mois, mais quelles sont les implications pour plus d’un milliard d’utilisateurs?
Le chiffrement de bout en bout était une option depuis 2016, mais était-ce assez? Avec Meta renforçant ses efforts de sécurité, cette mise à jour peut-elle changer la perception négative suite aux affaires récentes touchant la sécurité des enfants? À quel point est-ce un défi technique et éthique pour ce géant des médias sociaux de « tout reconstruire depuis la base », comme il le prétend?
Quand on parle d’innovation, d’autres caractéristiques suivent-elles le rythme de la sécurité? Messenger se targue d’améliorer aussi la qualité d’image pour les photos et vidéos, initiant des tests de partage média HD avec un petit groupe avant un déploiement plus large. Mais comment ces améliorations sont-elles censées influencer notre usage quotidien de l’application?
« Reconstruire Messenger depuis la base » – est-ce la promesse d’une ère nouvelle de confidentialité et de sécurité?
Les emprunts de fonctionnalités à WhatsApp peuvent-ils être un signe que l’innovation est en panne chez Meta, ou s’agit-il d’un partage stratégique de la technologie au sein du groupe? Avec des options comme l’édition de messages, la vitesse de lecture des messages vocaux, ou le contrôle des accusés de réception, Messenger essaie-t-elle de se remettre au niveau de ses concurrents ou de les surpasser? Peut-on anticiper l’effet de ces fonctionnalités sur la dynamique des conversations?
Enfin, avec l’introduction de messages qui disparaissent après 24 heures, ne s’en va-t-on pas vers une homogénéisation des services de messagerie? Cette fonctionnalité, disponible pour toutes les conversations depuis que le chiffrement de bout en bout est devenu un standard sur Messenger, est-elle réellement un atout ou simplement une mode passagère? Comment les utilisateurs vont-ils réagir à ce nouveau paysage de la communication numérique?
Source : Engadget