Connaissez-vous Tomorro, anciennement appelé Leeway, et son récent développement dans l’univers de la gestion de contrats? La plaforme française de gestion de contrats a récemment annoncé sa nouvelle identité de marque ainsi qu’une levée de fonds de 11,9 millions de dollars, soit 11 millions d’euros. Cette somme conséquente soulève une question fondamentale : pourquoi maintenant?
Et si Leeway devenait Tomorro parce que nous serions à l’aube d’une adoption massive des outils de gestion du cycle de vie des contrats (CLM)? La pandémie de Covid a révélé à de nombreuses entreprises la commodité des signatures électroniques, mais est-ce suffisant pour justifier le passage à la gestion des contrats elle-même?
Le changement de nom reflète-t-il une tendance plus large dans le secteur ou simplement une ambition renouvelée?
Néanmoins, alors que nombre de jeunes pousses évoquent des difficultés à lever des fonds dans un contexte économique serré, Tomorro semble s’être frayé un chemin avec aisance. Mais comment ont-ils réalisé cet exploit en trois semaines, et quelles en ont été les clés? Et surtout, avec environ 200 clients à ce jour, quel est le potentiel de croissance réel de Tomorro?
Comment Tomorro simplifie-t-il alors la gestion des contrats et se démarque-t-il des méthodes traditionnelles? L’outil propose une approche unifiée, évitant l éparpillement parmi une multitude de versions de documents – mais cela suffit-il à convaincre les entreprises de repenser leurs processus établis?
Envisageons les fonctionnalités plus avant. Tomorro permet l’édition de documents directement dans le navigateur et facilite la collaboration ; mais les approbations et signatures électroniques – est-ce que cela va au-delà des fonctionnalités de base pour devenir un véritable levier d’efficacité entrepreneuriale?
Tomorro envisage des possibilités d’automatisation et d’intégration, notamment avec des CRM comme Salesforce ; la question se pose donc: comment la stratification de ces technologies influencera-t-elle le marché, déjà encombré d’acteurs, de la gestion de contrats?
Car, si Tomorro n’est pas le seul joueur dans l’arène de la CLM, son focus sur le marché français et ses ambitions expansionnistes européennes au cours des prochaines années indiquent-elles un potentiel inexploré ou un défi trop ambitieux?
L’adoption de la gestion de contrats connaîtra-t-elle une croissance similaires à celle des signatures électroniques? Alors que l’adoption massive de ces outils de gestion semble prendre de la vitesse, quel sera le prochain catalyseur de cette mutation?
Source : Techcrunch