« On ne peut pas, sous prétexte qu’il est impossible de tout savoir, décider qu’on ne doit rien apprendre. » – Citation détournée mais ô combien actuelle si l’on considère la croisade des régulateurs face à l’omnipotence des empires tech !
Chers amateurs de drame tech et législatif, accrochez-vous à vos sièges ! Au Royaume-Uni, une nouvelle pièce de théâtre se joue sur les planches de la technologie ! En effet, l’organisme britannique de concurrence, la Competition and Markets Authority (CMA pour les intimes), avec la délicatesse d’un ballet de cygnes, envisage une petite enquête sur les liens presque maritaux entre Microsoft et OpenAI. Pourquoi ? Pour savoir si Big M n’aurait pas fait un petit « yoink » de contrôle anticoncurrentiel sur OpenAI ! On dirait bien qu’ils craignent que Microsoft n’ait fait d’OpenAI sa muse… à moins que ce ne soit son pion.
Vous vous souvenez de la saga du renvoi de Sam Altman ? Eh bien, c’est dans ce tourbillon que Microsoft a joué un rôle critique, recueillant tel un héros les orphelins d’OpenAI, Sam y compris, après avoir montré la porte au conseil d’administration. Cela sent la manœuvre de ninja ! En gros, la CMA tique sur la partenariat « étroit et multi-facettes » des deux firmes, qui inclut un financement généreux de Microsoft et une collaboration dans le développement technologique.
Le partenariat Microsoft-OpenAI sous le microscope de la CMA britannique pour suspicion d’influence anticoncurrentielle.
Cette affaire est aussi juteuse qu’un pamplemousse au petit déjeuner. La CMA remue les fondations même de ce partenariat, scrutant les moindres recoins à coup de loupe pour déceler la moindre once d’un monopole malicieux. Après tout, ces deux géants partagent leurs jeux sur le marché financier et technologique, alors imaginez les répercussions si Microsoft se transformait en Big Brother !
Naturellement, Microsoft se drape de sa cape de vertu, jurant ses grands dieux que cette relation avec OpenAI n’est qu’une amitié platonique. « Independence for both companies, » dit leur vice-président avec aplomb, écartant toute idée d’un contrôle avide comme Google avec DeepMind.
La CMA, tel un cupidon de la concurrence, cherche maintenant à savoir si leur idylle crée une situation de fusion pertinente affectant la concurrence au Royaume-Uni. Si investigation il y a, ce sera la deuxième en l’espace d’un an avec Microsoft dans le viseur, après leur petit flirt avec Activision Blizzard qui s’est terminé avec un deal sur les droits de streaming pour apaiser la CMA. Définitivement, Microsoft est l’étudiant qui attire tous les regards au bal de la concurrence !
Au final, on assiste peut-être à un opéra technologique où la CMA pourrait bien jouer la partition du trouble-fête. Et souvenez-vous, si jamais Microsoft tente une soudaine proposition de mariage à OpenAI, ce n’est pas parce que l’organe de régulation britannique a dit « Non » que c’est vraiment fini. Après tout, dans le high-tech comme en amour, tout est négociable, non ? Avouons-le, cette danse sur la corde régulatrice a tout d’une cour inattendue et, jusqu’ici, le bouquet final n’est autre qu’un bouquet… d’investigations !
Source : Engadget
