« En matière d’intelligence artificielle, Google a parfois l’art de ‘Gem-in-nier’ la réalité ! » Bon, c’est parti pour une virée dans l’univers fascinant et un brin chaotique de l’IA, où l’on ne peut pas toujours compter sur Skynet pour nous aider à trier les infos (et tant mieux, entre nous).
Google, le géant pas si discret, nous a récemment fait des émoustillantes annonces sur Gemini, leur dernière création IA. Vault tout un sketch ! On attendait une révolution et on se retrouve avec un « projet » un peu moins Pro que prévu. Et pour couronner le tout, ils nous ont fait le coup du démo truqué. Tss, tss… Ne soyons pas trop durs, le modèle complet n’a pas encore montré le bout de son nez. Mais pour l’instant, c’est un peu comme si on nous promettait un plat gastronomique et qu’on se retrouve avec un biscuit sec.
Google sort le grand jeu avec Gemini, mais il semblerait que le géant ait un peu bluffé son monde. Un soufflé qui retombe ?
Faisons un zoom sur Mistral AI, la pépite française qui vient de valser avec 450 millions d’euros en poche. Ces petits gars ont une IA 7B qui aurait apparemment mis K.-O. ses concurrents sur le ring… et ils n’ont même pas encore sorti de produit fini ! C’est un peu comme récolter les lauriers d’une médaille olympique avant même de concourir.
Sûr que les investisseurs n’ont d’yeux que pour Mistral, mais certains lèvent un sourcil dubitatif sur l’équipe de tête, aussi diversifiée que les membres d’un boys band des années 90. On parle bien de l’élite blanche et masculine de l’IA ici, une ressemblance frappante avec la liste controversée de l’IA changemakers du NY Times. Question inclusivité, on repassera.
Dans le fond, Mistral, c’est un peu comme la baguette sous le bras de l’Europe dans la bataille des terres fertiles de l’IA générative. L’UE ne voudrait pas se faire damer le pion, tout en imposant des réglettes bien à elle. Un pied dans la startup, l’autre dans la régulation, c’est presque une danse macabre où on cherche encore le bon rythme. À suivre…
En dehors de ces péripéties, notre semaine IA a aussi été pimentée par d’autres sujets : des alliances machiavéliques autour de Meta et IBM, une étape indienne pour OpenAI, ou encore Google qui note tout ce qu’il peut avec son app. Et n’oublions pas la nouvelle poupée de résine… euh, Respeecher, qui fait un carton malgré les critiques. Alors accrochez-vous, car l’IA n’a pas fini de nous surprendre !
En conclusion, entre coups d’éclat et déceptions, l’IA reste un terrain glissant où chaque annonce est à prendre avec des pinces numériques. Qui sait, peut-être que demain, l’intelligence artificielle nous inventera des châteaux en EspAGI(ence) ?
Source : Techcrunch