Qui aurait imaginé qu’au plus profond de l’océan, des méduses fantômes géantes pourraient être des prédateurs aussi élégants? Était-ce de notoriété publique que ces créatures ne piquent pas mais se drapent plutôt autour de leurs proies avec des bras de plus de 9 mètres?
Que savons-nous réellement sur la faune abyssale? Récemment, l’équipe de chercheurs du Schmidt Ocean Institute, à bord du navire de recherche Falkor (too), a partagé une rencontre rare avec une méduse fantôme géante dans les eaux costaricaines. Quelle technologie ont-ils utilisée pour immortaliser cet animal océanique spectaculaire?
Sur X, le site antérieurement connu sous le nom de Twitter, l’organisation sans but lucratif dédiée à l’avancement de la recherche océanique a exprimé son enthousiasme. Mais comment cette créature qui se nourrit de plancton et de petits poissons, et qui habite dans la zone crépusculaire, loin des humains, peut-elle être pertinente pour nous?
« Les implications de la connaissance du fond marin sont incommensurables. »
Peut-on vraiment comprendre l’importance de la « zone de minuit », ce lieu sans lumière situé entre 1 000 et 4 000 mètres sous la surface, où la seule lueur émane des organismes bioluminescents ou des robots? Que révèle la présence de ces créatures sur l’écosystème océanique?
Et si l’inconnu était à portée de nos mains, ou plutôt de nos robots? Les scientifiques sont-ils sur le point de percer les mystères de ce genre d’espèces rarement observées, quand l’institut de recherche de l’aquarium de la baie de Monterey admet qu’il reste encore beaucoup à apprendre?
L’océan profond n’aurait-il pas plus à offrir qu’on ne l’imagine, notamment dans le domaine médical? Des recherches systématiques ne suggèrent-elles pas que les invertébrés marins sont une source incomparable de substances antibiotiques, anticancéreuses et anti-inflammatoires, surpassant même les organismes terrestres?
N’est-il pas passionnant de penser que chaque mission d’exploration des profondeurs marines est synonyme de découverte? Derek Sowers, responsable d’expédition chez NOAA Ocean Exploration, ne confirmait-il pas que l’on trouve toujours des éléments inédits dans le grand bleu?
Source : Mashable