On dit souvent que « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », mais la biodiversité, elle, semble n’avoir pas reçu le mémo. Les espèces disparaissent à un rythme effarant, et même si on se la joue columbo des écosystèmes, résoudre le mystère de leur extinction n’ajoutera pas de rebondissements à cette tragédie. La liste de l’horreur s’allonge : 21 espèces déclarées officiellement éteintes aux États-Unis en 2023. Oiseaux, poissons, moules et même un mammifère. Bref, une sacrée brochette de disparus !
Les coupables? Habitat détruit, pollution, changement climatique, surexploitation, espèces invasives. Le taux d’extinction aujourd’hui serait « au moins des dizaines à des centaines de fois plus élevé » que les extinctions naturelles survenues au cours des 10 derniers millions d’années, selon l’ONU. Mais que fait la police… de la conservation de la biodiversité ?
Des biologistes en capes et collants (ou presque) luttent pour sauver ceux qui battent encore des ailes. Ils ont déjà sauvé l’aigle chauve, la baleine à bosse ou encore l’alligator américain. Tout n’est pas encore foutu, donc.
« Jusqu’à ce qu’il soit trop tard, ce n’est pas trop tard, » a philosophé Sea McKeon, biologiste et directeur du programme marin de l’American Bird Conservancy.
Pendant ce temps, l’U.S. Fish and Wildlife Service sort la faucille et annonce les espèces pour lesquelles le couperet est tombé, tout en insistant sur sa volonté de protéger les âmes encore vivantes qui frôlent l’au-delà écologique. Ils visent moins à faire leur éloge funèbre qu’à inspirer un sursaut pour ceux qui sont sur le fil.
Les oiseaux d’Hawaï, particulièrement vulnérables sur leurs îles isolées, sont une des populations décimées par le changement climatique mais aussi par les maladies et les prédateurs invasifs. Cycle infernal quand tu nous tiens !
Pour enrayer l’extinction, l’Hawaï et des organismes de conservation s’associent pour limiter la population de moustiques invasifs vecteurs de la malaria aviaire. « Ces moustiques, combinés au changement climatique, sont une menace existentielle pour les oiseaux hawaïens, » alerte McKeon. C’est le moment de battre des ailes ensemble contre l’extinction.
L’histoire tragique de ces disparus est un véritable appel à l’action. Chacun peut jouer son rôle, que ce soit en conscientisant son entourage, en soutenant les programmes de conservation, ou même en gardant son chat à l’intérieur pour protéger les oiseaux. Parce qu’après tout, dans la grande histoire de la biodiversité, nous sommes autant responsables que spectateurs.
Et pour finir en beauté, rappelez-vous : sauver la Terre, c’est un peu comme réparer un ordinateur. Ça semble compliqué, ça nous fait parfois perdre la tête, mais une fois qu’on a compris le problème, on se rend compte qu’il suffit souvent de l’éteindre et de rallumer. Alors, prêts pour le grand reboot écologique?
Source : Mashable