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Credits image : Sadman Sakib / Unsplash

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Des mondes d’entreprise: les étoiles filent, mais le loyer reste!

« L’espace: la dernière frontière… pour les syndicats et les loyers astronomiques! » Ah, les villes d’entreprise, ces utopies modernes où les ultra-riches projettent leur rêve d’un nouveau départ. On se croirait revenu au temps de la ruée vers l’or, sauf qu’au lieu des pelles et des tamis, on a des fusées et des combinaisons spatiales ultra-technologiques. Et qui d’autre pour piloter ces aventures intersidérales que notre grand visionnaire Elon Musk avec son projet de colonisation martienne. Notre Elon, celui-là même qui a acheté un réseau social pour le prix d’une petite planète, qui joue au Frankenstein numérique et dont les voitures ont la fâcheuse tendance à écourter certaines promenades pédestres, voudrait que des gens dépendent de lui pour… respirer. Ça ne vous semble pas un poil risqué?

Cette semaine, chez Hitting the Books, plongée dans les réflexions abyssales du biologiste Kelly Weinersmith et de son conjoint dessinateur, Zach. On s’interroge sur ce qu’il faudrait pour mettre les pieds sur Mars et les sacrifices éventuels à envisager pour conquérir cette terre hostile dans leur nouveau livre «A City on Mars». Ironie du sort, même dans l’espace, il semblerait qu’on ne puisse échapper à la sempiternelle question immobilière : « Acheter ou louer? ».

S’installer sur Mars, c’est plus qu’un bond pour l’homme, c’est une cascade d’énigmes logistiques et éthiques.

Les géants de l’industrie, ces grands enfants rêveurs, ont l’appétit gargantuesque pour les villes d’entreprise… pardon, spatiales! Elon Musk envisagerait-il de construire ses propres logements Martiens pour les ouvriers? Peut-être. Après tout, pourquoi laisser le monopole du béton spatial à une autre entreprise alors que cela risque de coûter une fortune en salaires interstellaires? En même temps, créez des habitations et voilà que vous contrôlez aussi le quotidien de vos employés – et qui a dit que le management intergalactique serait de tout repos?

Historiquement, le contrôle de l’habitat dans ces villes pouvait transformer le patron en véritable seigneur féodal, cap de vous évincer à la moindre étincelle sociale. Ne parlons même pas des villes soviétiques où le seul fait de perdre son emploi pouvait vous catapulter de votre literie douillette à une couette beaucoup moins accueillante. Vous voyez où je veux en venir? Quand votre employeur est aussi votre bailleur, mieux vaut payer votre loyer à temps!

Dans l’espace, la gestion de la vie sociale sera tout aussi cruciale : imaginez-vous dans une micro-société où le même monolithe décide de l’oxygène que vous respirez, de la nourriture qu’on vous alloue, et même de définir les loisirs – espérons que la bière martienne soit bonne. Et si la situation économique se dégrade? Ah, une autre question aux airs de science-fiction, sauf que même sur Mars, les balades romantiques dans le vide spatial ne payeront pas les factures.

Toutefois, il se pourrait que l’histoire soit plus douce avec ces visionnaires des étoiles que leur réputation ne le laisse présager. Pourtant, ne sous-estimons pas l’importance d’un équilibre des pouvoirs, même (et surtout) à des millions de kilomètres de notre bonne vieille Terre. Les futurs Martiens auront probablement des contrats, mais auront-ils aussi des syndicats pour marchander avec leur bouillonnant employeur interplanétaire? Là est toute la question cosmique!

Source : Engadget

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