Les innovations technologiques peuvent-elles nous permettre d’atteindre nos objectifs climatiques sans nuire à l’environnement? D’un côté, l’essor des véhicules électriques, le traitement des eaux usées et le recyclage des batteries pourrait nous le faire croire. Ces avancées sont-elles suffisamment propres pour nous garantir un futur écologique durable?
Car en définitive, peut-on réellement parler de transition propre? Les options dites « plus vertes » dépendent grandement des batteries, qui nécessitent des métaux rares issus de procédés hautement polluants en matière de carbone. L’industrie est-elle prête à recycler ces batteries à grande échelle, ou ce détail crucial est-il encore négligé?
Nombre de startups se sont lancées dans la clean tech, apportant technologies innovantes et processus moins polluants. Mais combien parmi elles s’attaquent véritablement au problème des chaînes d’approvisionnement carbonées de l’industrie? Néanmoins, une entreprise semble se détacher du lot : Nth Cycle. Cette compagnie serait-elle la clé pour rectifier le tir?
Quel rôle joue Nth Cycle dans la transition vers une technologie propre?
Nth Cycle a créé une technologie qui permet à ses clients de raffiner et recycler les métaux rares directement sur site. Cela pourrait-il signifier la fin des coûts prohibitifs et de l’impact environnemental lié au transport de ces métaux, souvent traités en Chine? La société de Megan O’Connor réussira-t-elle à accélérer et à démocratiser ce processus, jugé crucial pour la transition énergétique propre?
L’enjeu est de taille : réussir à découpler l’approvisionnement outre-mer des métaux rares, pour atteindre les objectifs climatiques à temps. Les États-Unis pourront-ils dépendre de leurs propres ressources rapidement grâce à Nth Cycle, ou cette ambition est-elle trop optimiste?
Source : Techcrunch