Qui aurait pu prédire l’ascension fulgurante d’AtomicJar, avant de voir son avenir fusionner avec Docker, le précurseur des conteneurs ? Avec un financement de série A conséquent de 25 millions de dollars l’année dernière, cette jeune entreprise prometteuse développait une plateforme commerciale de tests de conteneurs, basée sur un projet open source populaire. Mais plutôt que d’escalader seule les marches du succès, pourquoi a-t-elle choisi de s’unir à Docker ?
Pourquoi Docker a-t-elle décidé d’englober AtomicJar et ses 19 employés au sein de sa division de tests, sans divulguer le montant de cette acquisition ? Qu’est-ce qui rendrait si attrayante une start-up solidement capitalisée et bourrée de potentiel, au point de la retirer du marché ? Y avait-il un dessein caché derrière cette manœuvre stratégique pour les deux entités ?
Scott Johnston, le PDG de Docker, peut-il vraiment enrichir l’offre de Docker avec ce nouveau partenariat, en intégrant les services de build, de test et de déploiement de l’entreprise, concrétisant ainsi une suite complète pour les développeurs ? L’acquisition d’AtomicJar permet-elle d’ajouter la pièce manquante à ce puzzle, en consolidant la phase de test à leurs services existants ?
Quelles sont les synergies réelles entre Docker et AtomicJar, et comment cela redéfinit-il l’approche de Docker vis-à-vis des développeurs et de leur workflow ?
Comment l’intégration d’AtomicJar dans Docker va-t-elle renforcer l’offre pour les développeurs qui, selon le cofondateur Sergei Egorov, bénéficieront désormais de tests plus fiables, exécutés contre de véritables versions de logiciel ? Serait-ce le moment parfait pour AtomicJar de s’adosser à un géant, au lieu de naviguer les eaux troubles d’un marché exigeant et concurrentiel seul ?
La décision de vendre AtomicJar était-elle purement stratégique pour Egorov et son équipe, ou répondait-elle à une opportunité de « raccourci » vers la liquidité, un alignement fort produit-culture, ou encore à la persuasion des offres avantageuses de Docker ? Quels sont les critères qui font pencher la balance pour un fondateur lorsqu’il est face à l’alternative de vendre ou continuer le développement de son entreprise ?
Quelle est la perspective de Ed Sim, partenaire gérant chez Boldstart, un des premiers investisseurs d’AtomicJar, sur la vente de la start-up qu’il a soutenue dès ses débuts ? Quand les fondateurs prennent la décision de vendre, comment réagit un investisseur qui a participé au développement de l’entreprise depuis son incorporation ?
Et enfin, quelle est la valeur ajoutée tangible pour Docker dans cette acquisition ? Le succès d’AtomicJar et son équipe restreinte mais efficace semblent-ils promettre un avenir brillant sous l’égide de Docker ? Avec une communauté d’utilisateurs comprenant Uber, Netflix, Spotify, et Capital One, Docker ne s’empare-t-elle pas d’une entreprise déjà fortement ancrée dans l’écosystème open source ?
Source : Techcrunch