« Les meilleures choses arrivent à ceux qui jettent leurs pitch decks à l’IA! » C’est dans cet esprit que j’ai décidé de vérifier ce qu’advient de quelques milliers de présentations passées à la moulinette d’une intelligence artificielle dans le but de lever des financements en phase de démarrage. Et le résultat, croyez-le ou non, est aussi pétillant qu’une cannette de soda éventée.
Il fut un temps, oh lecteurs de codes binaires et de pitch decks, où j’ai conçu une merveille de technologie capable d’analyser automatiquement une présentation et de fournir un retour constructif. Après quelques mois et une bibliothèque grandissante de slides passées au scanner, mon AI est devenue un véritable bouquin de recettes pour démêler le bon grain de l’ivraie des présentations de start-up.
Disons-le sans détour, pour une majorité de fondateurs, leur intuition initiale sur la qualité de leur deck est souvent la bonne. Et oui, environ 54% ressentent le doux parfum de la défaite avec un faible espoir de lever les fonds tant convoités. Pourquoi? Eh bien, parce qu’ils ont manqué quelques épices essentielles lors de la préparation de leur deck, comme oublier de dévoiler qui compose leur équipe de super-héros, ou omettre de dire ce qu’ils vont faire avec l’argent. Basique, non?
Seulement 6% des auteurs de pitch decks peuvent « pitcher » leur tente sur le terrain des investisseurs avec succès.
Vous voulez savoir ce qui roule ? Eh bien, seulement 6% des decks examinés comprennent tous les ingrédients que mon robot de l’AI cherche. Pour être franc, c’est un peu comme si seulement six personnes sur cent avaient le mode d’emploi pour assembler correctement un meuble IKEA. Pas jojo.
Eh bien, chers futurs magnats de la Silicon Valley, voici un bref éclairage sur cinq points que la majorité des fondateurs semblent maîtriser : près de 90% évitent de parler de stratégie de sortie (pas besoin de prévoir la sortie quand on est pas encore entré, n’est-ce pas?), 82% savent présenter une solution qui semble faire sens, 62% identifient clairement un problème (premier pas vers une résolution efficace!), 60% plantent une valeur proposition digne d’un bon fertilisant, et 59% des decks esquissent une opportunité de marché plus grande qu’une pizza XL.
Mais attachez vos ceintures, parce que maintenant on passe aux casseroles. Les erreurs de base incluent principalement le manque d’un discours convaincant, d’objectifs clairs ou encore de l’oubli de mentionner comment conquérir le monde avec leur produit. En gros, c’est comme si on préparait une omelette sans œufs — catastrophique.
Source : Techcrunch
