Qu’est-ce qui motive un ancien CEO de l’industrie des télécommunications à rejoindre le conseil d’administration d’une plateforme de e-commerce en Afrique ? John Lazar, ex-PDG de la filiale Microsoft Metaswitch et co-fondateur du fonds de capital-risque pan-africain Enza Capital, a récemment fait le choix de s’associer à Copia Global, renforcé par un financement additionnel de 20 millions de dollars. Pourquoi donc ce virement de situation ?
Lazar apporte-t-il avec lui une expertise cruciale qui pourrait transformer les fortunes de la société ? Il faut dire qu’Enza Capital, ainsi que d’autres investisseurs de poids comme le LGT Bank international, Goodwell Investments, la DFC américaine ou encore la DEG allemande, ont tous vu un potentiel chez Copia Global. Mais quel est ce potentiel qui mérite une telle convergence d’intérêts et un tel investissement ?
Pourrait-il s’agir de la solide expérience de Lazar dans la gestion d’entreprises et son histoire impressionnante de succès qui attirent ces investisseurs vers Copia Global ?
Est-ce l’attrait du marché de 750 millions de consommateurs africains qui a convaincu Lazar et son équipe d’investir dans cette plateforme spécialement orientée vers les clients ruraux, souvent négligés par les grandes enseignes électroniques ? En quoi la stratégie hyperlocale de Copia Global pourrait-elle révolutionner le e-commerce sur le continent?
L’évolution rapide de la technologie joue-t-elle un rôle dans la nouvelle trajectoire digitale de Copia ? Avec une distribution effectuée majoritairement hors ligne via un réseau d’agents étendu, comment cette entreprise vieille de dix ans capitalise-t-elle sur la baisse des coûts de données et l’augmentation du taux de pénétration des smartphones au Kenya pour accélérer sa croissance digitale ?
Cette récente poussée en faveur de la numérisation parvient-elle à apporter un changement de paradigme dans un secteur où le modèle économique est souvent mis à rude épreuve ? Quels enseignements peut-on tirer de la réaction de Copia face aux conditions changeantes du marché, notamment son repli stratégique sur la rentabilité face à une expansion effrénée précédente ?
Alors que le e-commerce B2C en Afrique est confronté à des vents contraires, peut-on être optimiste quant à la viabilité future des modèles économiques adoptés par des compagnies comme Copia Global et Jumia ? Comment l’ajout des services financiers à leurs offres e-commerce peut-il potentiellement changer la donne ?
En somme, Copia Global cherche à atteindre une rentabilité durable au Kenya avant de considérer une expansion panafricaine, tandis que Jumia est confronté à l’ensemble du continent. Finalement, en soulignant son intention de mettre à profit son expérience technologique et son réseau d’investisseurs au sein du conseil de Copia, John Lazar peut-il apporter la touche qui fera la différence pour la plateforme de e-commerce ?
Et si cette fusion entre expertise technique et approche commerciale résultait en une transformation inédite du paysage du e-commerce africain, que pourrait-il alors se produire pour les consommateurs et les petites entreprises à travers le continent ?
Source : Techcrunch
