« L’argent ne fait pas le bonheur, mais une mise à jour des droits peut surement y contribuer ! » Avis à tous les travailleurs de la gig economy européenne : changez de jambe pour danser, car vous êtes sur le point de recevoir des avantages dignes de ce nom, et pas des bonus de niveau dans un jeu vidéo ! C’est fini de jouer solo dans votre coin, la grande famille de l’UE vous a pris sous son aile protectrice. Avec le feu vert tout juste donné par le Parlement européen et les États membres, la mise à niveau est sérieuse. Plus de 500 plateformes digitales jouent la partie dans l’UE et emploient pas moins de 28 millions de travailleurs. Et dire qu’il a suffi d’une proposition de la Commission européenne en 2021 pour faire avancer les choses !
Les nouvelles règles mettent le pointeur sur le statut d’emploi, un peu comme quand vous passez de PNJ à personnage principal dans votre RPG préféré. Au programme pour les travailleurs : salaire minimum légal, droit de négocier collectivement sans se prendre un « game over », protections sanitaires et des congés payés – oui, vous avez bien lu, des congés en mode rémunérés ! Grâce à cette reconnaissance, les vivres de la survie, telles que les allocations chômage, ne seront plus une légende urbaine.
Dans la gig economy, le passage du statut de PNJ à personnage principal n’est plus un rêve, c’est une mise à jour imminente !
Plongez dans le grand bain digital, où Uber et Deliveroo font office de maîtres nageurs quelque peu susceptibles. Le secret pour ne pas se noyer sous les décisions automatisées ? L’UE impose une « surveillance humaine » – on parle bien de vrais yeux et non de caméras de sécurité – pour garantir le respect des droits. Et si jamais l’intelligence artificielle décide de vous renvoyer dans l’ombre, vous aurez le droit de contester. Pas de « terminator » sans procès équitable !
Avis aux chefs d’orchestre de la gig economy : vous devrez accorder vos violons en toute transparence avec vos travailleurs dès qu’une décision algorithmique fera vibrer une corde sensible. Et pour les artistes en tournée à travers l’UE, il faudra bien noter sur la partition les lieux de leurs prestations pour que l’Europe puisse suivre leur tournée.
Enfin, avant que ces protections dignes d’une quête épique ne deviennent réalité, il reste l’étape de la signature finale par le Parlement européen et le Conseil. Les signataires auront deux petites années pour mettre en œuvre cette symphonie de droits. Pendant ce temps, de l’autre côté de la Manche, le Royaume-Uni a déjà entamé son concert solo dès 2021, tandis que les États-Unis tentent de s’accorder sur des accords de salaire minimum et des avantages sociaux, malgré la résistance de certains géants du secteur. Allez, en attendant le rappel pour notre grande tournée des droits, envoyons la musique, mais n’oubliez pas : pas de fausse note sur la partition sociale !
Source : Engadget