time lapse photography of man riding car

Credits image : Samuele Errico Piccarini / Unsplash

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Les Robots sur les routes de l’Empire du Milieu : Conduite surveillée et vie privée mitraillée

« Un pas de robotaxi, un bond pour la Chine! » Comme la fusée Chang’e atterrissant sur la Lune, la politique chinoise vient à nouveau de faire un grand pas, surtout du côté des voitures qui se conduisent toutes seules. Pas de secrets entre nous, la Chine s’est avérée plutôt chargée de bon sens en matière de développement technologique, éclairant le chemin réglementaire pour les exploitants de véhicules autonomes – robotaxis, camions sans chauffeur et, pourquoi pas, des bus qui jouent au Robocop.

Le Ministère chinois des Transports s’est récemment lancé dans le grand bain en plongeant une série de lignes directrices expérimentales pour des services véhiculaires futuristes. Et comme la fameuse sauce aigre-douce, c’est à la fois innovant et complexe, avec une gestation d’environ 16 mois où l’on a patiemment pétri les avis du public avant de sortir le plat du four. Cela dit, les règles étaient jusqu’à maintenant aussi variées que les spécialités régionales, chaque gouvernement local mijotant sa petite recette pour les véhicules sans chauffeurs.

Ce qu’il y a de croustillant dans ces directives, c’est qu’en les dégustant, on se rend compte qu’entre la vision chinoise et celle de l’Oncle Sam, la garniture n’est pas la même. Entre autre, tous ces engins du futur devront rester bien sagement dans leur zone désignée, comme des enfants à la récré, et pas question de faire le mur !

La technologie avancée chinoise: Oui, mais en restant bien dans les clous!

Indépendamment du permis de conduire qu’on a, ou qu’on n’a pas, il faut aussi des licences pour bichonner du transport en public. Ne l’oublions pas, si ces bestioles d’acier circulent parmi nous, il faut qu’elles soient aussi reconnaissables que des pandas dans un concert de rock.

En matière de logiciel, pas trop de chichi : une simple mention pour les mises à jour « over-the-air » – elles doivent juste obéir au Ministère de l’Industrie et de l’Information pour ne pas se transformer en Transformers.

La sécurité n’est pas en reste, avec une distribution de rôles bien précise selon le niveau d’autonomie. Pour résumer, plus c’est autonome, moins il y a besoin d’humains à bord. Mais attention, même un robotaxi en pleine crise d’adolescence automatisée devra être supervisé par tonton opérateur, bien calé dans son centre de commande à distance.

Et où ça devient plus cybernétique que cyberpunk, c’est sur la surveillance : pas un mouvement, pas un pixel, pas un bip qui n’échappe à l’œil vigilant des régulateurs chinois. Tout doit être enregistré, stocké, et envoyé en temps réel ! Au-delà des détails techniques, vous vous doutez qu’il y a aussi des enregistrements vidéo et audio – car même dans un taxi autonome, il semblerait que les passagers ne soient jamais vraiment seuls…

En somme, on pourrait dire que la Chine trace sa route technologique avec des capteurs partout, des yeux ouverts 24/7, et la main sur le volant… virtuel. Et comme le disent si bien nos amis autonomes, mieux vaut être bien surveillé que mal accompagné, non ? C’est sûr que côté vie privée, avec un robot qui vous écoute, on est encore loin du taxi qui vous laisse somnoler en paix dans votre coin. À croire que aussi discrète qu’elle puisse essayer d’être, la grande muraille du contrôle est tout sauf invisible! 😉

Source : Techcrunch

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