car on bridge

Credits image : Tobias / Unsplash

HardwareSociété
0

Quand la voiture devient ton « ange gard’alcool »

« Dans le monde de la conduite, l’attention est la clé… jusqu’à ce que l’on trouve la serrure pour détecter l’ivresse ! » Holà, chers amis de la technologie et des jeux de mots de circonstance, attachez vos ceintures, car aujourd’hui, nous plongeons tête la première dans le monde fascinant des systèmes de surveillance de la conduite qui peinent à servir d’éthylotest intégré.

La NHTSA, alias l’agence de sécurité routière américaine, vient de publier un document de 99 pages plein de suspense et d’avertissements sur les propositions de réglementations futures concernant la technologie automobile anti-gueule de bois. Le but ultime? Implémenter dans nos belles carrosses mécaniques une technologie capable de détecter si vous avez picolé un petit coup de trop avant de prendre le volant.

Mais voilà, la NHTSA fait face à un cul-de-sac technologique. Elle a étudié 331 systèmes de surveillance des conducteurs mais n’a trouvé aucun qui puisse actuellement détecter de manière fiable un taux d’alcoolémie élevé. On attend donc de pied ferme les suggestions du public qui a 60 jours pour soumettre des idées lumineuses pour lutter contre les dangers de l’ivresse au volant.

Les chercheurs sont comme des taupes en quête de la lumière de la technologie anti-alcool au volant, un chemin encore long et sinueux.

Et on ne parle pas de petits gadgets sans intérêt ! Le Président Biden lui-même, dans un élan de clarté post-électorale, a demandé à la NHTSA de trouver une solution pour réduire les accidents liés à l’alcool. Il s’agit de surveiller passivement les conducteurs ou de détecter avec précision leur taux d’alcool sans exiger leur attention ou participation active (un peu comme espionner mais pour la bonne cause).

Alors, quelle est la solution miracle ? La NHTSA s’est associée à l’ACTS dans un partenariat public-privé appelé DADSS qui explore deux méthodes, l’une basée sur le souffle (trop active, donc hors-jeu) et l’autre basée sur le toucher. La méthode tactile, potentiellement intégrée à des éléments comme le bouton démarrer/arrêter, pourrait finalement être la clef du problème (ou la serrure, si vous suivez mon regard).

Robert Strassburger, CEO de l’ACTS, trépigne d’impatience à l’idée d’explorer cette piste tactile, surtout qu’elle ne demanderait pas aux conducteurs de changer leurs habitudes. C’est la recette parfaite pour l’acceptation par les consommateurs ! Mais gare à ne pas laisser ces technologies nous poser un lapin sur l’échéance de novembre 2024, date à laquelle la réglementation définitive doit être publiée.

Le défi est de taille, et la NHTSA n’a pas fini de se poser des questions existentielles. Si le capteur tactile est intégré au bouton start-stop, comment s’assurer que c’est bien le conducteur qui appuie dessus ? Et si le système reconnaît un conducteur trop éméché, doit-il empêcher la voiture de démarrer même si c’est pour échapper à un incendie de forêt ? La précision est donc le maître-mot et la route s’annonce longue avant de trouver la potion magique anti-ivresse au volant.

Robert Strassburger le dit lui-même, c’est un « processus de réglementation très, très compliqué ». Beaucoup de détails sont à peaufiner, et comme toujours, le diable se cache dans les détails. Vu le nombre de questions que soulève ce rapport, il est clair que la NHTSA n’est pas au bout de ses peines. Ils devront certainement renverser quelques verres… de réflexion pour décanter tout ça !

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.