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Credits image : Pretty Drugthings / Unsplash

Société
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Risques judiciaires en cours chez Kakao

« Lève-toi et bouge, même un superapp ne peut pas se conduire tout seul ! » pourrait-on dire à Kakao, le géant coréen de l’internet, qui traverse une période plus houleuse que le Gangnam Style en pleine heure de pointe. Mais ne vous y trompez pas, Kakao ne danse pas seul dans la tempête : la société vient de nommer Shina Chung, une étoile montante de son armada entrepreneuriale, au poste de capitaine… euh, de PDG.

Ça déménage chez Kakao, puisque la nouvelle PDG prendra les rênes dès l’année prochaine, faisant d’elle la première femme à occuper ce poste chez la compagnie. Le message est clair comme de l’eau de roche (ou de la soju bien distillée) : Kakao est en mode réforme express et n’a d’autre choix que de redresser la barre aussi sec pour éviter les récifs juridiques et ceux de l’opprobre publique.

En s’adressant à son équipage, Mme Chung n’a pas manqué de saluer l’urgence de la situation : « Je mènerai cette transition avec dévouement et responsabilité pour répondre aux attentes de la société. Kakao n’a plus de temps à perdre. » Autant dire que la montre tourne plus vite que l’aiguille des secondes!

Peu importe la marée, la nouvelle PDG semble résolue à naviguer Kakao vers des eaux plus éthiques.

En effet, le fondateur de Kakao, Beom-soo Kim, avait déjà ébruité le vent du changement lors d’une réunion interne. Un vent porteur d’un « nouveau Kakao », aussi impétueux qu’une rafale de monsoon affutée pour de « fondamentaux changements. »

Image Credits: Nomination au poste de CEO de Kakao, Shina Chung.

Risques judiciaires en cours chez Kakao

Au pays du matin calme, Kakao tient d’une main de fer le marché de nombreuses services numériques, dont la messagerie et le transport à la demande façon Uber. Mais cette suprématie a son prix, et apparemment, il est facturé en ennuis judiciaires.

Et Kakao a du souci à se faire : son CIO a été arrêté en octobre, accusé de manipulation des cours de bourse suite à l’acquisition d’une agence K-pop. Le régulateur financier du pays pourrait même forcer Kakao à vendre une partie de ses actifs bancaires si la culpabilité est avérée. Un scénario presque digne d’un K-drama financier.

Sur un autre front, le président sud-coréen lui-même brandit le spectre d’une enquête sur les pratiques monopolistiques de Kakao Mobility, l’unité de taxis de Kakao. Il semblerait que l’algorithme de l’app favorise un peu trop les chauffeurs membres du « Kakao Klub ». Cette polémique sur le terrain des taxis a valu à l’entreprise une amende plutôt salée de 20.3 millions de dollars pour pratiques déloyales.

Depuis sa création en 1995 à Jeju, Kakao a bien poussé, se transformant en un véritable couteau suisse numérique à la coréenne, fort d’un réseau de plus de 140 filiales. Mais il semblerait que la course à l’expansion ait laissé quelques plumes au niveau de la gouvernance. Portant différents chapeaux, de la consultation au e-commerce, Shina Chung va devoir jongler avec les défis pour maintenir l’entreprise dans le droit chemin.

Bref, si Kakao avait une boîte de vitesses, Chung doit passer de la troisième à la cinquième, sans faire caler le moteur sous le poids des procédures. Elle se prépare à embarquer pour ce qui pourrait être la croisière s’amuse… ou la régatte des regrets. Mais quelque chose nous dit que cap sur l’horizon avec une bonne gouvernance, l’entreprise pourrait bien retomber sur ses pattes – ou devrais-je dire, ses roulettes.

Source : Techcrunch

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