a wall with a map on it

Credits image : Alexandros Sarakasidis / Unsplash

BlockchainSociétéTechnologieWeb3
0

Cruise sans contrôle : Un Voyage au bout de la Démission

Comme l’a si bien dit un jour un grand philosophe moderne: « En matière de technologie, c’est souvent le dernier cri avant le bug. » Et c’est sur cette note tristement rigolote que nous plongeons dans les récents bouleversements chez Cruise, la filiale de conduite autonome de la galaxie GM. Neuf pontes et exécutifs, gardiens des sphères commerciales, juridiques et légales, ont pris leur envol suite à une analyse interne de l’incident du 2 octobre où un piéton a été transformé en tapis volant, façon robotaxi.

Passons les détails techniques, ces départs ont été annoncés sur Slack, la machine à café virtuelle des temps modernes. Erik Moser, le porte-parole de Cruise, a confirmé le grand saut sans pour autant dire s’ils avaient été poussés ou s’ils avaient sauté en parachute. Parmi les Elon Musk en devenir, David Estrada et le COO Gil West ont tiré leur révérence, ce dernier mettant à jour son profil LinkedIn façon « C’est compliqué ».

« Chez Cruise, nous sommes d’une transparence à toute épreuve, comme une voiture sans vitres teintées. »

Mais attention, ce grand nettoyage ne fait pas partie de la grande lessive menée par Quinn Emmanuel et ses enquêteurs de la vérité vraie, qui font toujours tourner les serviettes mais pas les rapports – du moins, pas encore.

Ce coup de balai suit de près la démission de Kyle Vogt, le co-fondateur et CEO, et précède de peu le coup de frein des autorités californiennes sur les permis de Cruise. Un piéton y a été quelque peu écrasé par un robotaxi après avoir été gentiment poussé par une voiture « traditionnelle ». Une séquence vidéo un peu trop rapide pour le DMV, qui a flairé la coupe au montage. Sept secondes manquantes, c’est long quand on est coincé sous une voiture autonome.

Et comment va l’ambiance chez Cruise depuis ? Disons que le moral roule en trottinette, l’incident ayant pointé du doigt une gestion qui ne mettrait pas vraiment la sécurité en pole position. Avec des permis commerciaux en berne et des robots qui restent au garage, la compagnie a vu son armée de sous-traitants chargés de la propreté et du support client réduite. Et ce n’est qu’un début, car on s’attend à ce que la vague de licenciements atteigne bientôt les rangs des employés à plein temps.

Quant aux ménages, nettoyer les véhicules et répondre aux appels n’a pas suffi à éviter l’amère potion du licenciement pour certains prestataires externes. Tandis que d’autres, toujours employés par des tierces parties, s’accrochent à leurs balais comme à la promesse d’un lendemain meilleur. Le mois promet son lot de surprises, et pas forcément des plus réjouissantes.

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.