« L’argent ne dort jamais », et visiblement, le marché e-commerce non plus ! Dans le coin poids-lourd de ce ring digital, voici Qogita, la nouvelle pépite de l’e-commerce B2B qui vient d’engranger la modique somme de 80 millions d’euros dans un combat de titans de la levée de fonds en série B. Avec ce trésor de guerre, Qogita compte étendre son empire au royaume des catégories multiples.
Les aventuriers de précédentes expéditions, tels que Accel, Bessemer Venture Partners et LocalGlobe, étaient encore de la partie, reconnaissant en Qogita un Dragon doré avec un pactole de 119 millions d’euros déjà à son actif. Ce n’est pas de la poussière d’étoiles, chers lecteurs !
À l’affût de marchands en ligne (les petits et moyens, ceux qui ont encore une âme, vous voyez?), Qogita leur tend une main de fer dans un gant de velours: une plateforme de gros tout-en-un. Faites donc un tour chez Faire.com aux États-Unis, ou bien chez Ankorstore en France. « Tiens, mais c’est presque comme Alibaba! » direz-vous. Exact! Sauf que Qogita veut redéfinir le jeu en ligne B2B…
La start-up se présente comme un gladiateur dans l’arène des marchés de gros B2B, prête à redéfinir les règles du e-commerce.
Aux rênes de cette entreprise, un duo père-fils, Yaniv et Danny Toledano, respectivement ancien de chez Goldman Sachs et ex-grand manitou de la société de prospection pétrolière Isramco. Ajoutez à cela un CEO, Manolis Manassakis, un ex-Uber transfuge nommé capitaine du navire en 2021, et vous obtenez une équipe de choc prête à naviguer dans les hautes eaux du e-commerce.
Manassakis, lors d’un appel, ressemblait presque à un sorcier qui révélerait ses secrets: Qogita, c’est le lieu de magie où acheteurs et vendeurs se rencontrent, soutenus par une unique plateforme qui orchestre le ballet complexe de l’offre et la demande, des variations de stock et des caprices des prix.
Le CEO racontait avec la passion d’un troubadour leur quête initiale sur Amazon et comment, affrontant la tempête de la fourniture des produits, ils ont vu la lumière : « Créons un marché de gros digne de ce nom ! ». Dans cette tourmente actuelle, Qogita jouerait donc le rôle de phare pour les navigateurs du e-commerce.
Certes, le marché est une jungle où les fauves Alibaba, Faire et Ankorstore rôdent, mais le CEO de Qogita dément: « Nous n’avons pas de concurrent direct », dit-il avec le sourire du chat qui vient de voler la crémière. Ankorstore, de son côté, restait muet comme une carpe à nos demandes de commentaire.
Le monde des services e-commerce à la pointe du clic aux PME est bouillonnant, le terrain de jeu s’étend – le marché mondial de la santé et de la beauté pourrait peser 785 milliards de dollars d’ici 2025. Ankorstore n’est pas en reste, lançant de nouveaux programmes adhésion pour les commerçants indépendants européens. Mais même dans ce conte de fées, le boisseau de pomme d’or se fait plus rare, et Ankorstore n’a pas échappé aux coupes claires en ces temps austères.
Mais ne vous y trompez pas, entre les clics et les clacs, la dance des millions donne le tournis. Et notre plateforme star Qogita, en quête de terreurs nouvelles conquêtes, n’a pas fini de nous étonner. Dans ce monde digital où les apparences sont reines, on constate qu’ils savent jouer du luth autant que du lance-pierre. Et avec Qogita, on pourrait presque dire que la beauté réside dans l’œil de l’acheteur-beholder!
Source : Techcrunch