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Credits image : Glen Carrie / Unsplash

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La Pub se Fait Muser: Les Tribulations de X dans le RGPD

« Quand la publicité s’emmêle, les données personnelles s’entremêlent ! » – Proverbe moderne (à peu près). Il semblerait que le géant X, anciennement connu sous le nom de Twitter, se soit pris les pieds dans le tapis de la confidentialité européenne. Qui l’eût « ad » !

La dernière gaffe révélée ? Une plainte en Europe déposée par l’association de défense des droits numériques noyb, qui accuse X de ne pas respecter ses propres règles d’or en matière de publicité. La saga juridique continue ; alliant ad targeting et contradictions internes, c’est comme suivre une recette en découvrant que la moitié des ingrédients sont périmés.

Ironie du sort, c’est la Commission européenne qui, loin de montrer l’exemple, a utilisé les outils d’ad targeting de X pour promouvoir une loi plutôt controversée. Selon noyb, cette utilisation pourrait violer quelques petites subtilités juridiques, comme le RGPD et la DSA. C’est comme si le boulanger du coin vendait des tartes aux pommes étiquetées « sans fruits ».

« X dans une situation collante avec les ad targeting, et il semblerait que le cookie législatif soit un peu trop cuit. »

Entre le RGPD qui requiert un consentement explicite pour jouer avec les données sensibles des utilisateurs, et la DSA qui veut son bout de gâteau, noyb a déposé une deuxième plainte pour faire en sorte que cela ne se reproduise plus. À croire que pour X et la Commission, les lignes directives sont aussi claires qu’une notice de montage IKEA.

Le plus drôle dans toute cette affaire, c’est que la responsabilité de surveiller le respect de la DSA impute de facto à la Commission européenne. On imagine aisément les regards gênés lors des réunions quand il s’agit de pointer du doigt qui n’a pas suivi les règles. C’est un peu comme se gronder soi-même pour ne pas avoir fini ses brocolis.

Au final, le manque de rigueur pourrait coûter cher, on parle de sanctions pouvant atteindre 6% du chiffre d’affaires mondial. Ni la Commission, ni X n’ont émis d’étincelles communicatives concernant cette affaire au parfum d’ironie. Peut-être préfèrent-ils la politique de l’autruche numérique, tête dans le cloud et données dans le sable.

En attendant, l’Irlande, terre de prédilection d’accueil pour les sociétés de tech, pourrait bien voir son rôle de garde-fou renforcé avec cette affaire. Après tout, si X compte sur l’ossature juridique irlandaise pour bénéficier d’une certaine cohérence dans l’Union, il faudrait peut-être éviter de jouer les trouble-fêtes de la GDPR.

En résumé, entre les plaintes et les potentiels coups de marteau judiciaire, X pourrait se retrouver avec une addition un peu plus salée que prévue, ce qui donnerait à Elon Musk et sa bande un goût amer, et ce, sans même parler du plat principal. Et si à la fin de ce festin législatif, X se demandait : « Est-ce que la pub c’est vraiment mon truc ? », ne serait-ce pas l’histoire d’une campagne qui se termine en champ de ruines ? C’est un peu comme lancer un boomerang publicitaire et oublier qu’il revient toujours au lanceur… Alors, cher X, prêt pour la prochaine mise à jour de la politique de confidentialité ?

Source : Techcrunch

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