Est-ce que Twitch a trouvé l’équilibre parfait entre expression artistique et contenu adulte? La plateforme vient d’annoncer une mise à jour majeure de sa politique en matière de contenu sexuel, étonnamment à la suite d’une polémique autour du « topless meta ». Morgpie, streamer et modèle OnlyFans, a déclenché une vague de réactions après des apparitions où sa nudité était suggérée, sans jamais enfreindre les règles de Twitch. Mais pourquoi ces mises à jour interviennent-elles maintenant et quelles en sont les réelles implications?
La nouvelle politique est-elle cohérente ou contradictoire? Des « seins de dessins animés » sont dorénavant permis, mais uniquement dans certains contextes. Les représentations « fictionnalisées » de la nudité sont acceptées, alors que les avatars en réalité augmentée, les fameux VTubers, doivent se plier aux mêmes exigences vestimentaires que les autres streamers. La présentation de tétons de femmes réelles est toujours interdite, mais pas la cleavage. Un flou artistique demeure cependant quant à la question du « sideboob ». Peut-on parler de double standard?
La révision de Twitch en matière de modération semble être le fruit d’un long processus d’un an. En affinant ses directives, la plateforme cherche à simplifier la vie des streamers. Mais est-ce réellement le cas? Twitch continue d’expérimenter avec nuances et contextes, mais peut-elle réellement se permettre de ne pas être punitive?
Twitch simplifie et modernise ses politiques, mais jusqu’où va sa tolérance?
La mise à jour prétend moderniser les directives préexistantes et aborder les incohérences touchant notamment les streamers féminins. Mais en quoi ces nouvelles règles changent-elles la donne? Les contenus de type « hot tub streams », qui avaient fait le buzz, sont-ils toujours dans la zone grise?
La politique repensée de Twitch concernant les « thèmes sexuels » vise à empêcher la promotion de contenus pour adultes sur la page d’accueil, tout en permettant désormais certains contenus osés antérieurement bannis. La mention « adult entertainment establishment » reste cependant prohibée. Ces changements sont-ils suffisants?
L’ancienne politique de Twitch, qui prohibait la mise en valeur délibérée de certaines parties du corps, était-elle trop vague et subjective? Les récentes mises à jour, qui autorisent désormais des contenus autrefois interdits, ont-elles enfin réglé ces problématiques de subjectivité dans la modération?
Le sort de Morgpie, toujours interdite de stream, nous rappelle que tout changement peut être à double tranchant. Les mises à jour donneraient-elles réellement plus de liberté aux créateurs tout en protégeant les publics non consentants? N’assiste-t-on pas là à un changement de paradigme sur Twitch?
Source : Techcrunch