« L’argent ne pousse pas sur les arbres, mais avec le bon investissement, vos dollars peuvent fleurir ! » C’est probablement ce que se disent les utilisateurs de Robinhood quand ils naviguent sur l’app pour faire fructifier leurs billets verts. Depuis plus de 10 ans, Robinhood fait les yeux doux à la sphère crypto, non sans faire des clins d’œil appuyés à ceux qui d’ordinaire ne frayaient pas avec la plateforme.
C’est comme si Johann Kerbrat, le grand manitou du crypto chez Robinhood, le disait lui-même sur le podcast Chain Reaction : le crypto, c’était un truc de geeks pour les geeks. Mais attention, le quidam qui s’aventure dans cet univers veut juste que ça fonctionne sans se soucier des rouages sous-jacents – du genre, que vient faire le protocole dans cette galère ?
Robinhood veut séduire les technophiles autant que les néophytes du crypto.
Révélation : les novices en crypto, eux, ils ont été gentiment aspirés par l’app grâce à un petit guide de démarrage, mais Robinhood lorgne désormais sur ceux pour qui les protocoles importent autant que la couleur de leur slip. L’usager de Robinhood peut dorénavant se la jouer technique avec portefeuille crypto, graphiques avancés, autotypes et même placer des ordres de vente conditionnels sur le marché.
Et si Robinhood ne baigne pas dans le même bain high-tech que certaines plateformes 100% cryptos, il n’en reste pas moins que nos fins limiers étudient actuellement ce que la clientèle désire, et ce qui leur manque pour jouir d’une expérience cryptique complète.
Toutefois, même s’il y a des projets de grandissement des muscles crypto, il semblerait que Robinhood soit un peu chamboulé dans sa stratégie à l’égard des actifs numériques. Pas plus tard qu’en juin, le bon vieux Robin a restreint le trading et la détention de certaines cryptomonnaies pour les clients américains, juste quand Oncle Sam décidait de taper sur les doigts de géants tels que Binance et Coinbase. Mais rassurez-vous, il y a toujours un bon vieux choix de 14 cryptos et une stablecoin, l’USDC, pour ceux qui veulent jouer à la marchande.
Source : Techcrunch