« Qui l’eût cru? Les énergies renouvelables créent de l’emploi… peut-être un peu trop rapidement pour nos braves installateurs! »
Si le secteur de la technologie propre était un concert, le batteur serait parti en solo intensif sans attendre le reste du groupe. Les innovations fusent, mais oh là là, y’a-t-il quelqu’un pour monter le kit batterie ? En clair, les entreprises spécialisées dans la technologie propre poussent comme des champignons, mais les champions de l’installation et de la maintenance sont aux abonnés absents.
Le hic, ce n’est pas les jobs qui manquent, mais les mains pour les saisir.
L’énergie propre n’est pas juste un vent de fraîcheur, c’est un ouragan d’emplois qui s’annonce! L’Agence internationale de l’énergie, jouant les Madames Soleil, annonce 8 millions de places à prendre d’ici 2030. Cependant, à moins que nous découvrions subitement une armée de techniciens de l’éclaircie cachée sous le tapis, il nous faudra un sérieux coup de balai pour former tout ce petit monde.
Heureusement, Berlin nous envoie un super-héros de la formation : Montamo. Cette start-up pleine d’entrain recrute et forme des novices ainsi que des professionnels désireux de se mettre au vert, le tout en installant des pompes à chaleur qui n’ont rien d’une pompe à vélo. Leur mission, si tout se passe bien, sera de mettre leurs rayons de soleil également dans le domaine du solaire.
Montamo ne se contente pas de recruter des afficionados de l’écologie ; l’entreprise se donne pour quête d’intégrer également des travailleurs migrants. Le co-fondateur Alexander Boehm, dont l’expérience chez Gorillas a révélé le challenge de trouver un emploi de qualité pour les migrants en Allemagne, est bien décidé à ne pas laisser ce vivier de talent prendre la poussière.
Cette initiative pourrait bien être un levier pour transformer la vague verte en un tsunami d’inclusion sociale. Alors, chapeau bas à Montamo et ses apprentis de la transition énergétique qui, à défaut de tourner le vent, savent au moins installer des ventilateurs. Comme quoi, recycler, ça commence par les compétences!
Source : Techcrunch