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Credits image : kike vega / Unsplash

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Santé des dames et startups : L’alliance du scalpel et du code-barre

« Un problème bien posé est à moitié résolu, » disait le grand Descartes, mais visiblement, il n’était pas au courant des mystères insondables de la santé féminine. La santé des femmes, depuis la nuit des temps, ressemble à ces meubles en kit où il manque toujours une vis. Histoire de remuer un peu le cocotier, nous allons décortiquer cette énigme avec un brin d’humour et peut-être une pincée de sel.

Saviez-vous que le domaine de la santé des femmes c’est un peu comme les fonds marins ? C’est si peu exploré qu’on y trouve encore des créatures préhistoriques comme… l’endométrioquoi ? Endométriose, mes amis! Des millions de femmes y sont confrontées mais côté recherche, on dirait qu’on a mis les voiles après avoir découvert que « ah, tiens, la pilule, ça peut servir pour autre chose que d’éviter les bébés ». Un peu court, non ?

Il paraît qu’en médecine, on a attendu 1993 pour se dire que les femmes, ça pourrait être pas mal de les inclure dans nos études. Avant ça, c’était un peu comme préparer une chocolatine sans chocolat. Du coup, on se retrouve avec une malle aux trésors de « solutions » toutes plus étranges les unes que les autres pour des problèmes féminins, comme si le sparadrap était le remède miracle à la jambe cassée.

« La santé des femmes, telle qu’elle existait depuis 200 ans, est morte. Un marteau pour tous nos problèmes, ça ne suffira plus. »

Et pour les douleurs de règles, en bonus, on vous offre l’expression « la malédiction d’Ève ». Pourquoi pas « le cadeau de la vie » tant qu’on y est ? Il semblerait que le matraquage des normes de genre a tellement bien fonctionné que même les médecins s’y perdent. Notre grand-mère a porté des protège-slips tous les jours et nous, on applaudit la pilule comme la huitième merveille du monde.

Ah, mais attendez, il y a du nouveau dans l’air ! Des startups ont décidé de braver l’océan tumultueux de la santé des femmes, en offrant des solutions innovantes et des plateformes pour soutenir les femmes souffrant de PCOS, de ménopause et autres joies de la féminité. C’est comme débarquer sur une île déserte et découvrir que finalement, il y a un buffet all inclusive caché derrière les palmiers.

Mais ne crions pas victoire trop vite, car le financement, c’est encore un autre mystère à résoudre. On parle de 1% des fonds de capital-risque alloués aux soins de santé qui atterrissent dans le panier déjà percé de la santé des femmes. Et sans argent, difficile de financer la recherche qui manque cruellement dans ce domaine.

Alors, que fait-on ? On en appelle aux médecins et aux innovateurs pour s’asseoir autour d’une bonne table et réconcilier innovation et données probantes. Dommage qu’on ne puisse pas encore soigner les maladies féminines en distribuant des cartes de fidélité startup à tamponner, mais c’est une piste. Pour que les startups et les médecins avancent main dans la main, faudra-t-il jouer un peu de la harpe pour adoucir leurs mœurs ? Peut-être. Mais surtout, il faudra designer cette nouvelle santé des femmes ensemble, patientes et professionnels, pour qu’elle soit moins une discipline médicale, et plus une œuvre d’art collective.

Source : Techcrunch

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